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SEEG : « enquête sensible » et menace de mort

Ayant dévoilé un vaste réseau de piratage de son système informatique, la Société d’énergie et d’eau du Gabon a déposé deux plaintes contre X la semaine dernière. Si certains agents sont actuellement auditionnés dans certaines unités judiciaires du pays, les bénéficiaires de cette vaste supercherie ayant occasionné des grosses pertes  à la SEEG commencent  à parler. Selon les informations  fournies par notre confrère Gabonreview, des gros bonnets de l’ancien régime, mais toujours aux affaires sont cités, ainsi que des étrangers. Toute chose qui rend l’« enquête  sensible». Et Depuis lors, la vie de Joël Lehman Sandoungout serait en danger. Les mis en cause le menaceraient de mort.

Une Seeg bis créée au sein même de la SEEG, les auteurs de cet acte qui a privé l’entité de plusieurs milliards se sont fait forcement de gros sous. Mais déterminé à mettre fin à cette supercherie, la SEEG a introduit deux plaintes contre X. Ces plaintes et les enquêtes engagées visent à mettre totalement à nu, ce réseau ayant permis à la Seeg d’avoir nombre d’abonnés élevé, mais sans profit en termes de recettes financières. L’opération a été menée par les éléments introduits par le Comité pour la transition et la restauration des institutions.

Et depuis lors, plusieurs agents de la SEEG sont interrogés sur les faits. Et certains bénéficiaires ont décidé de passer à table, « rendant l’enquête plus sensible», souligne l’avocat de la SEEG Me Ange Kevin Nzigou. « Les investigations en cours révèlent chaque jour de nouveaux éléments qui dévoilent l’ampleur de cette immense fraude», a révélé l’avocat à la presse. Dans cette opération frauduleuse, la SEEG a été privée d’une enveloppe de 27 milliards, sinon plus. Selon l’avocat, les premières révélations « montrent que cette fraude comparable à une véritable pieuvre a entraîné un gouffre financier considérable».

« Enquête  sensible menace de grève»  

Si les révélations des bénéficiaires  de ce vaste réseau de supercherie, rendent  « l’enquête sensible », c’est que derrière des bénéficiaires se cachent de gros bonnets de la République. Certains ont travaillé pour l’ancien régime et seraient toujours aux affaires, d’autres seraient des hommes clés de l’actuel régime. Selon des sources de  notre confrère Gabonreview, parmi les bénéficiaires, il y aurait des étrangers.

Si des noms de gros bonnets sont cités et rendent l’«enquête sensible », la SEEG va-t-elle aller jusqu’au bout ? Les techniciens et les enquêteurs auront-ils les moyens nécessaires pour débusquer le réseau ? Qui se cache derrière cette Seeg bis ?

Si à la SEEG,  on continue de s’interroger, la vie de son principal manager, Joël Lehman Sandoungout, serait menacée. Alors jusqu’où  le CTRI sera-t-il capable d’aller pour mettre fin à cette cybercriminalité et  punir ses auteurs ? Wait and see.

 

 

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