Le mardi 06 aout dernier restera, dans le grand livre de la diplomatie gabonaise, comme une date qui réhausse l’image du ministère des Affaires Etrangères. En effet, c’est près de 14 ambassadeurs et 5 consuls qui ont prêté serment devant le chef de la Transition et tout le par terre du CTRI. C’est dire l’importance de l’événement.
Par Serge Bibang
Après des mois, voire des années d’hibernation, la diplomatie gabonaise semble renouer avec son lustre d’antan, sous Omar Bongo. On pouvait déjà en voir les prémisses avec l’arrivée de Régis Onanga Ndiaye, à la tête du ministère des Affaires Etrangères. Ces ambassadeurs et consuls sont, pour la plupart des diplomates chevronnés, rompu à l’exercice du métier. Par cette cérémonie haute en couleur, le chef de la Transition entend redonner à la diplomatie gabonaise une nouvelle dynamique tapissée d’expérience et d’initiative.
C’est donc en présence des membres des institutions Constitutionnelle, du Premier ministre Raymond Ndong Sima, du ministre des Affaires Etrangères Regis Onanga Ndiaye que les 19 ambassadeurs récemment nommés, ont prêté serment. Il s’agit entre des ambassadeurs du Canada, de l’Espagne, de France, du Maroc, du Nigéria, de Tunisie, d’Afrique du Sud, de Corée du Sud, d’Éthiopie, de Russie, de Côte d’Ivoire, d’Allemagne, du Togo, du Sénégal, de l’Italie, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo, ainsi qu’auprès des missions permanentes à l’Unesco à Paris et aux Nations Unies à New York.
Tour à tour ces derniers ont juré de remplir consciencieusement leurs fonctions, de représenter dignement le Gabon, de protéger les intérêts du Gabon, son patrimoine, de promouvoir efficacement ses relations avec les autres pays et organisations internationales, de se comporter en tout comme des diplomates loyaux au Gabon et au président de la République le Général Brice Oligui Nguema.
Ainsi, avec l’arrivée de Bengone Alexis comme Ambassadeur plénipotentiaire du Gabon au Canada et Doumbeneni Edith, Ambassadrice du Gabon en France, le message est clair. Il faut redonner à la politique extérieure du Gabon ses lettres de noblesse.
