A couteaux tirés pour quelques points de divergences ayant conduit à la suspension des travaux de la Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures, l’Onep et l’Upega qui sont depuis hier lundi 26 août de niveau en pourparlers, pourraient fumer d’ici peu le calumet de la paix, à en croire les réactions des uns et des autres.
Suspendus pour quelques points de divergences, les travaux de la Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures initiés par le président de la transition, en vue d’une amélioration des conditions de vie et des travail des employés du secteur pétrolier, ont repris hier 26 août à Libreville.
Débutés en mai dernier, ces travaux avaient été suspendus pour refus de signature du procès-verbal. «Fondamentalement il n’y a pas de grande divergence en tant que telle, c’est un problème de formulation et de précision qu’il faut apporter. Donc, nous allons travailler ce matin sur un premier point où nous semblons avoir trouvé un accord. Par exemple, le rachat des jours de récupération. On essaie d’échanger dans un esprit de dialogue», a fait savoir Jacqueline Bignoumba, présidente de l’Union pétrolière gabonaise (Upega). Laquelle a souligné qu’il est mieux de prendre du temps pour signer un bon procès-verbal, plutôt que de signer un mauvais document.
Pour les responsables de l’Onep, le secteur pétrolier étant un secteur important pour l’économie gabonaise, « il est inacceptable que l’une ou l’autre des parties fasse preuve de blocage ou légèreté pour amener une grève du secteur», a indiqué Sylvain Mayabi Binet, SG de l’Onep.
Il y a plus de deux semaines, l’Onep menaçait de suspendre toutes les activités suite au refus de ce blocage. Il a donc fallu le retour à la table des négociations pour éviter une grève dans le secteur. La rencontre de Libreville va-t-elle conduire les deux parties à fumer le calumet de la paix ?
«Nous avons juste un point sur lequel nous devons nous accorder et c’est ce point qui va faire l’objet des discussions, a précisé Sylvain Mayabi Binet.
Wait ans see.