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Gabon : deux activistes aux portes de ‘’sans famille’’? 

Activistes reconnus sur les réseaux sociaux, Stéphane Nzeng et Landry Amiang Washington, dont deux plaintes ont été déposées au parquet de Libreville pour des propos diffamatoires, par Hervé Patrick Opiangah, pourraient être conduit à la maison d’arrêt de Libreville. 

Deux célèbres activistes  aux portes de sans famille. Cela pourrait être le titre d’un film d’Hollywood, mais non. Il s’agit de Stéphane Nzeng et Landry Amiang Washington. Les deux activistes sont poursuivis par la justice suite à deux plaintes déposées à leur encontre par l’ex ministre des Mines et chef d’entreprise Hervé Patrick Opiangah, « pour propos diffamatoires, injures publiques et atteinte à l’honorabilité d’autrui ».

Sur la toile, les deux activistes avaient cité Hervé Patrick Opiangah dans une affaire de pédophilie dans le milieu sportif gabonais, notamment le domaine du football. Selon le plaignant, il s’agit simplement des propos « diffamatoires, infondés et dégradants ». Suite aux deux plaintes d’Hervé Patrick Opangah, le parquet de Libreville a ouvert une enquête et des auditions ont été menées par un juge d’instruction. A la suite, les deux activistes avaient été interdits de quitter le territoire national. Et des mandats d’arrêt seraient délivrés aux deux célèbres activistes. Toujours dans le cadre de cette affaire de diffamation, plusieurs unités seraient mobilisées pour l’exécution de ces mandats d’arrêt.

Il faut dire que cette affaire intervient au moment où la justice gabonaise a récemment été interpellée par le président de la Transition de sévir sur plusieurs cas. Notamment l’activisme sur la toile. Et depuis un moment, la justice semble avoir mis un accent particulier sur des propos diffamatoires.

Si Stéphane Nzeng n’a pas encore connu des ennuis avec la justice, par contre Landry Amiang Washington n’est pas nouveau dans cet univers. Lors de la présidentielle de 2016, l’activiste vivant aux Etats-Unis, avait été interpellé à l’aéroport Léon Mba de Libreville, à sa descente d’avion. Condamné à 32 mois de prison ferme, assortis d’un sursis de 4 mois, il avait été libéré en janvier 2020.

 

 

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