Alors qu’ils refusent de quitter les lieux sans une compensation, les habitants du site de Plaine Orety devant abriter la Cité administrative de Libreville, sont appelés à comparaître le 29 août prochain au tribunal de Libreville.
Qu’est ce qui peut bien conduire l’Etat à assigner les habitants du site Plaine Orety au tribunal de Libreville ? C’est la question qui taraude les esprits des habitants de cette partie du deuxième arrondissement de Libreville devant abriter la Cité administrative de Libreville. Alors que le projet doit démarrer d’ici peu, les habitants de ce site refusent de quitter les lieux sans une compensation raisonnable.
Le 23 août dernier, ils ont donc reçu chacun, des convocations à comparaître au tribunal de Libreville par le chef du quartier, sollicité par le cabinet de Me Raymond Moubele.
Et depuis lors c’est la panique. Mais selon les explications d’un membre du cabinet, il n’y a pas de crainte à avoir. Il s’agit simplement d’une occasion pour les uns et les autres de donner les raisons de ne pas quitter ce site. «Si l’État a convoqué les habitants devant le tribunal de Libreville, c’est pour leur donner l’occasion de s’exprimer et de défendre leurs droits», a expliqué un membre de l’étude de Me Moubele.
Il faut dire que depuis que ces habitants ont reçu des convocations ils ont pris d’assaut le domicile du chef du quartier pour en savoir un peu plus.
Mais selon les habitants, il avait eu des promesses de dédommagement lors d’une visite de l’Ucet en 2014. Sauf que jusque-là, la structure qui n’existe plus, n’avait plus donné signe de vie. Et le Comité pour la transition et la restauration des institutions tient tien à réaliser sur ce site, un de ses projets phase, celui de doter à l’administration gabonaise une cité digne de ce nom.