Les larmes de joie inondent les cœurs des Gabonais au moment même où l’exaspération avait envahi le moindre recoin d’espoir pour ce peuple de sortir de l’obscurité imposée par les forces endogènes et exogènes à la Société d’énergie et d’eau du Gabon.
Par J.H.B
Oligui Nguema a choisi avec brio et méthode, de la bouche de l’éveilleur national le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, les mots justes et propres idoines pour apaiser les douleurs de ce peuple qui ne savait plus par où mettre de la tête et échapper aux coupures et délestages de cette dame, toujours fâchée appelée SEEG. En effet, depuis un certain temps et surtout à l’approche de la date, oh combien de fois symbolique du 30 aout, tout tournait autour du noir et de la désolation, les experts n’ont même pas pu convaincre, de par leurs explications, le pourquoi du martyre.
Ce n’était pas par faute de clarté dans les explications ou l’absence d’explications, mais plutôt par sidération. Et comme par un coup de baguette magique, le CTRI est venu par le canal de sa légendaire communication numérotée, changer la bête en la belle pour ne pas dire, la très belle. Est-ce un hasard de calendrier ou un coup de cœur salvateur ? Une chose est sûre, jamais ou très rarement, une décision réparatrice n’est tombée à pic. Ils ont fait dans l’instant, le moment et le présent.
On a finalement compris pourquoi les habitants des cocotiers ont crié en chœur au sortir dudit communiqué : CTRI ! C’est là où les psychologues et autres psychiatres se retrouvent internés à la place de ceux dont ils pensaient être leurs patients.
Comme quoi, le peuple n’a jamais été fou, mais seuls, ceux qui le pensent le sont. Peut-être que nous sommes nous-mêmes fous pour toujours penser que le peuple ne peut jamais être fou. Bonne célébration de la Libération dans la lumière » du très Haut ».