Pourtant, quelques semaines avant, le dernier premier ministre d’Ali Bongo, arrogance en bandoulière, avait déclaré à l’Assemblée nationale que son parti, le parti démocratique gabonais, n’avait pas « l’intention de passer le relais ».
Mais en le disant, il ne se basait pas forcément sur la réalité sociologique de son parti dont la perte de terrain avait déjà atteint son paroxysme. Comme tout bon » Pedegisgiste » le seul argument qui les rassurait était cet adage qui leur était cher: « on n’organise pas une élection pour la perdre ». Tant pis, si les conditions de vie des populations sont au plus mal. Le vote des populations ne comptait surtout pas pour eux. Comme tout bon » Pedegiste « , le PM n’imaginait pas un seul instant que l’armée sur laquelle le pouvoir s’appuyait leur avait déjà tourné le dos.
En tout cas, les pratiques de la » Young time » avaient déjà réuni tous les ingrédients pour qu’au petit matin du 30 août 2023, les militaires mettent fin à ce régime qui agonisait déjà depuis plusieurs années et pourrissait la vie aux paisibles citoyens.
Et vint le Comité pour la transition et la restauration des institutions, avec à sa tête le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Depuis lors, sauf les aveugles et les perfides trompeurs peuvent dire que rien n’a changé. Même si les réalisations sont bien partantes. Entre autres : le tenue dialogue national inclusif, la rédaction de la mouture de la future Constitution et autres textes en projet. Le chronogramme fixé par le CTRI est jusque-là respecté à la lettre.
Sur le plan économique, l’appropriation de la gestion du pétrole national est réelle, à travers le rachat par le Gabon, du deuxième producteur national de pétrole : Assala; la création d’une compagnie aérienne nationale. Pour ne citer que ces exemples.
Sur le plan social, des centaines de postes budgétaires ont été octroyés aux jeunes qui étaient confrontés à la décision de blocage arbitraire du régime déchu de la fonction publique; l’arrimage des pensions retraites qui a vu la fin des pré-pensions… Sur le plan des infrastructures, les travaux de construction des routes longtemps abandonnés, ont repris et plusieurs rues de la capitale sont en pleine cure de jouvence…
Et ceux qui ne refusent pas de voir cette réalité ne demandent qu’une chose: que la dynamique de développement du pays impulsée depuis le 30 août aille crescendo. Pour un réel essor du pays vers la félicité.
