C’est à cet exercice que s’est pliée la ministre de la Réforme et des institutions le vendredi 28 juin dernier, à l’occasion d’une conférence de presse à son cabinet de travail. Une sortie qui vient à point, au moment où tout le monde suppute sur les recommandations du dernier dialogue national inclusif tenu du 02 au 30 avril dernier.
Plus d’un mois après la remise du rapport général du dialogue national inclusif au président de la transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Murielle Minkoue Mintsa a pris langue avec les hommes des medias le vendredi 28 juin dernier, dans le cadre d’une conférence de presse tenue à son cabinet de travail.
L’exercice du membre du gouvernement de la transition, consistait à mettre fin aux différentes polémiques que font certains sur les dernières recommandations du DNI. Entre retrait d’une partie importante du rapport général remis au chef de l’Etat et mauvaises interprétations des recommandations qui ne sont pourtant que des propositions, chacun y va de son latin.
A l’exemple, notamment, de la question des Gabonais de souches. Ce point, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, a été battu en brèche par la ministre de la Réforme des institutions. Selon Mme Minkou Mintsa, au dialogue, il n’a pas été fait allusion aux « Gabonais de souches », mais plutôt « Gabonais d’adoption ». Tout en précisant que cette recommandation limite l’accès à certaines fonctions, dont celle du président de la République.
Toujours au sujet des recommandations, Murielle Minkoue Mintsa, a souligné que dans le rapport général, au sujet de crimes avec prélèvement des organes humains, bien que cette recommandation figure bien dans le rapport, il n’a pas été utilisé la terminologie ‘’rituelle’’.
A ceux qui font la polémique sur le rapport général, sans l’avoir consulté, le membre du gouvernement a demandé aux uns et autres de le consulter. Tout comme, elle a d’ailleurs appelé ceux qui véhiculent les messages sur le retrait d’une partie importante des recommandations, « ils doivent aller jusqu’au bout de leur propos ».
« Quand on a décidé de dire la vérité, il faut aller jusqu’au bout de sa logique. Si nous voulons être honnêtes, nous devons lire le rapport général du DNI ». Et de préciser que le rapport général remis au président de la République contient toutes les recommandations.
