Très effacé et peut-être trop même, selon ses proches, Michel Assoume Nzoghe est pourtant depuis neuf mois, le directeur général de la Société de transport en commun Trans’Urb. S’il est vrai qu’il connaît parfaitement bien cette maison, pour avoir été le premier directeur administratif et financier de cette entité, force est de constater que, depuis qu’il a été porté au pinacle de Trans’urb, Assoume Nzoghe a apporté un nouveau souffle. Portrait d’un natif de la province de l’Estuaire, qui incarne l’amour du travail, la confiance et le développement.
Lancée dans la fièvre de la Covid 19 qui a ébranlé tout le pays, Trans’Urb n’a pas seulement fait parler d’elle qu’en bien. Bien au contraire, l’entreprise a connu quelques perturbations liées à plusieurs dysfonctionnements, dont les arriérés de salaire, les mauvaises conditions de travail entre autres. Conséquences, l’entreprise a connu plusieurs mouvements de grève menés par son personnel.
A côté de la question de salaires, il y a la question du parc automobile de Trans’urb. Faute d’une politique de service après-vente fiable, plusieurs bus ont été mis au garage définitivement, réduisant ainsi le nombre de bus de la compagnie de transport public. Faut-il rester dans ce registre ? En-tout-cas, pas pour Michel Assoume Nzoghe.
À la tête de Trans’urb depuis 9 mois déjà, le dialogue social et management qui place le personnel en priorité y ont repris leur droit. A preuve, depuis lors, les grèves ont cessé, et le parc automobile de l’entreprise s’est amélioré. « Dans le cadre des relations Sud-Sud, nous pensons que nous pouvons tisser des partenariats avec les concessionnaires basés sur le continent. Cela nous faciliterait le service après-vente », a indiqué le directeur général, lors d’une récente rencontre avec la presse. Le Résultat est connu. Une présence régulière des bus Trans’urb dans le grand Libreville.
Et depuis lors, Trans’Urb a décidé d’aller au-delà du Grand Libreville. Lambaréné et Mouila, aux prix de 6.000 et 10.000 FCFA. Pour le rayonnement de Trans’Urb, Assoume Nzoghe a plusieurs tours dans son sac.
Natif de la province de l’Estuaire, l’ex-directeur administratif financier du Fonds d’entretien routier de deuxième génération Fer 2, incarne l’espoir. Dans son entourage, notamment à Nkembo, où, il a grandi dans le deuxième arrondissement de Libreville, où encore à Kango, il est défini comme un homme au grand au cœur, sur qui, les autorités du pays peuvent compter pour le développement de la première province du pays.
« En tant que fervent défenseur du développement régional, Michel Assoume Nzoghe partage la vision du président de la République pour une Estuaire prospère et dynamique. Son expérience et sa compréhension des enjeux locaux font de lui un allié précieux dans la réalisation des objectifs de développement fixés par le gouvernement », croit savoir, un de ses proches. « Sa jeunesse et sa vision progressiste offrent un souffle nouveau dans le paysage politique de l’Estuaire, suscitant l’espoir et l’optimisme chez les ressortissants de la région », poursuit notre interlocuteur.
Dans un contexte où la confiance envers les institutions est mise à rude épreuve, la montée en puissance de jeunes comme Michel Assoume Nzoghe, offre un rayon d’espoir pour l’avenir de l’Estuaire. « Avec leur dynamisme et leur engagement, ils sont prêts à redonner confiance aux citoyens et à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous », conclut un habitant du deuxième arrondissement de Libreville.