Après le Grand Libreville, place à l’intérieur du pays pour le Mouvement Gabao. Le leader de cette formation politique, Franck Nguema, a choisi la province du Woleu Ntem, pour ouvrir le bal du déploiement du Mouvement Gabao dans l’hinterland. A Bitam, Oyem, Mitzic et Minvoul, les populations ont réservé un accueil très chaleureux à Franck Nguema et sa suite, qui ont présenté les ambitions de leur nouvelle formation politique et installé les comités locaux qui ont la charge de poursuivre sur le terrain les activités de ce parti politique dans le septentrion.
Au Gabon, jamais un parti politique n’a pris le pari de s’implanter dans le pays en moins de trois mois dès sa création. Le mouvement Gabao, dirigé par Franck Nguema, est en train de réaliser cet exploit. Après le Grand Libreville, le Mouvement
Gabao prend déjà ses marques à l’intérieur du pays. Et la province du Woleu Ntem a ouvert le bal de cette randonnée politique. Le choix de cette province n’est certainement pas fortuit pour le leader de cette formation politique. Franck Nguema est originaire de cette province, bien qu’ayant jeté son dévolu sur la commune d’Akanda, dans la province de l’Estuaire, pour faire de la politique (il a été député élu du 2e arrondissement de la commune d’Akanda de 2019 à 2023).
La tournée dans la province du septentrion a débuté le 20 juillet dernier par la commune de Bitam et tout le département du Ntem. Avant de se rendre à Mitzic, dans le département de l’Okano. La ville de Minvoul, dans le département du Haut Ntem a constitué la troisième étape de ce périple du Mouvement Gabon. Et depuis quelques jours, Franck Nguema et tout le directoire du Mouvement
Gabao sont à Oyem, dans le département du Woleu, où ils sillonnent les 32 quartiers des deux arrondissements que compte la ville. Avant de s’émouvoir à Médouneu, dans le département du Haut Komo, qui va certainement constituer la boucle de ce périple dans la province du Woleu Ntem.
L’objectif poursuivi par cette nouvelle formation politique est de se révéler aux populations du Grand Nord, présenter son offre politique et implanter les comités locaux.
Fondé sur trois piliers, la liberté, le social, la démocratie, le Mouvement Gabao veut participer activement à la lutte contre la
pauvreté des gabonais (près de 40% selon la Banque mondiale). Selon la volonté populaire que « tout est à refaire » depuis le coup du CTRI du 30 août 2023, le Mouvement Gabao considère que cette lutte est possible par l’amélioration significative des conditions de vie des populations par une justice sociale et une répartition équitable des richesses du Gabon, qui passe, entre autres, selon l’ex député, par l’augmentation substantielles des allocations familiales à hauteur de 50.000 Fcfa par enfant et par mois contre 5.000 Fcfa par enfant et par mois, aujourd’hui pour un Gabonais économiquement faibles (qui sont environ 900.000).
Mais aussi, le Mouvement Gabao propose pour « lutter contre le chômage criard des jeunes » le versement d’une « allocation
chômage« , conformément au « Code de la Protection sociale 2017« , de 60.000 Fcfa pour les jeunes sans diplômes et de 80.000 Fcfa pour les jeunes diplômés ; la mise en œuvre d’un « Plan d’aides à l’embauche des jeunes » par des subventions versées pendant 1 an aux entreprises privées de 200.000 Fcfa pour un jeune sans diplômes et de 300.000 Fcfa pour un jeune diplômé pour faciliter leur insertion sur le marché du travail.
Pour réaliser ces projets sociaux, le parti Mouvement Gabao veut accéder au pouvoir par une « présence importante d’élus au Parlement, dans les conseils municipaux et départementaux« . Et le Woleu Ntem va certainement jouer une partition importante de cette ambition politique qui veut participer à la construction du Gabon Nouveau.
