Traduite en Conseil de discipline comme sept de ses collègues, Linda Bongo Ondimba a été rétrogradée et frappée d’une interdiction de nomination pendant 5 ans. Le procureur de Port gentil a été frappé d’une sanction.
Si Audrey Balkisso Bongo Ondimba, une autre fille du défunt président Omar Bongo, a bénéficié d’un non-lieu, par contre, le conseil de discipline tenu lundi 22 juillet au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), n’a pas épargné Linda Bongo Ondimba. La jeune magistrate, très présente sur les réseaux sociaux et de son militantisme au PDG, l’ex parti au pouvoir a été rétrogradée, au 2e grade. Elle a également été frappée d’une interdiction de nomination pendant 5 ans. Bien avant cette sanction, Linda Bongo Ondimba occupait les fonctions de directrice des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance auprès du ministère de la Justice.
Le procureur de la République de Port Gentil a également été frappé de plusieurs blâmes et de sanctions. Il a été sanctionné dans le cadre du dossier de l’incendie de Bacuna, dont l’opérateur n’est autre que la société Perenco. Dans ce dossier, le magistrat avait déjà été blâmé pour absence de respect de la hiérarchie.
Des sanctions qui pourraient entacher la carrière des magistrats incriminés.