Ayant quitté le PDG, l’ex parti au pouvoir, peu après sa sortie de prison, en septembre dernier, Léandre Nzué a créé sa formation politique, Ensemble pour la restauration. Si le mouvement dit soutenir les actions du Comité pour la transition et la restauration des institutions, le CTRI, la nouvelle formation politique veut aller également en guerre contre ceux qui veulent contraindre et contrarier les militaires.
Audacieux, courageux, fonceur, toutes les épithètes sont bonnes pour qualifier Léandre Nzué, l’ex maire de la commune de Libreville, passé par la prison centrale de Gros Bouquet pour des faits de malversations et de blanchiment. Peu après sa sortie de prison en septembre dernier quelques jours après le coup d’Etat militaire, Léandre Nzué, avait quitté le Parti démocratique gabonais, pour créer son mouvement politique, Ensemble pour la restauration. Plus de cinq mois après l’annonce de cette formation politique, Ensemble pour la restauration a organisé sa première assemblée générale consécutive le 20 juillet dernier à Libreville.
Dans cette nouvelle formation politique, on y trouve plusieurs cadres de l’ex parti au pouvoir, dont Julien Nkoghe Bekale, l’ex Premier ministre d’Ali Bongo. Lequel a présidé cette première assemblée générale consécutive. Le parti qui dit avoir déjà obtenu plus de 3 500 adhésions, est à ce jour, essentiellement composé des résidents de la province de l’Estuaire, dont le deuxième arrondissement de Libreville et la commune de Ntoum.
Il a pour mission principale, « de soutenir le CTRI. Nous pensons que l’acte posé le 30 août 2023 par les militaires, en tête desquels le général Oligui Nguema, doit interpeller tous les Gabonais épris de paix et de justice ».
Si Ensemble pour la restauration se dit prêt à soutenir les actions et porter les idéaux et la vision du patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) « qui porte une ambition pour le Gabon », Léandre Nzué et ses amis sont aussi prêt à aller sur le terrain politique pour combattre les ennemis du CTRI. « Nous sommes prêts à affronter ceux qui veulent contraindre et contrarier l’action du CTRI».