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Gabon : Le ministère de la Santé s’intéresse enfin aux punaises de lit

Vecteurs de maladie pour les uns et simples insectes pour les autres, les punaises de lit sont depuis ce mardi 2 juillet au centre d’enquêtes initiées par le ministère de la Santé qui, pour cette première phase, a choisi de s’intéresser au phénomène dans la zone dite du Grand Libreville.

La zone dite du Grand Libreville regroupant les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum accueilleront dès ce mercredi 3 juillet les agents du ministère de la Santé, dans le cadre de la digitalisation des enquêtes entomologiques des punaises de lit et la campagne de masse consacrée à la lutte anti-vectorielle. Le lancement officiel de cette opération a eu lieu mardi. Celle-ci s’effectuera principalement dans les bassins versants du Grand Libreville.

Au gouvernement, on indique que ce projet, qui figure parmi les objectifs stratégiques du Plan national de développement sanitaire 2024-2028, axé sur la résilience face aux urgences de santé publique, «vise non seulement à introduire des technologies innovantes pour améliorer les enquêtes entomologiques, mais également à promouvoir une collaboration renforcée entre les différentes entités impliquées dans la santé préventive». L’objectif étant de répondre à «l’urgence d’apporter des solutions concrètes pour renforcer la résilience du système de santé national».

Si le ministère de la Santé française, qui a intensifié sa lutte contre cet insecte ces derniers mois, affirme sur son site web qu’«à ce jour, les punaises de lit ne sont pas des vecteurs de maladies», au Gabon, on semble plutôt penser le contraire, au point que le Pr Adrien Mougougou, ministre de la Santé, a souligné dans son discours de circonstance «l’importance capitale de cette initiative face aux défis sanitaires posés par les punaises de lit». Le membre du gouvernement, rapporte la communication du CTRI, «a mis en avant les implications économiques et sociales de ces infestations».

 

 

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