Alors que doit se tenir d’ici peu un Conseil supérieur de la magistrature, huit magistrats ont été traduits en conseil de discipline. Si certains doivent répondre de leur militantisme au PDG, l’ex parti au pouvoir, d’autres sont traduits pour de faits d’indiscipline. Parmi les magistrats devant répondre de leurs actes, il y a deux filles de la famille Bongo, Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba, Audrey Balkisso Bongo Ondimba.
Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba, Audrey Balkisso Bongo Ondimba, Rebecca Oboumadjogo, Serge Kombila, Yvanh Okili, Meryle Tebangoye, Abel Nguema Menie et Pierre Aperano Essongue, tous des magistrats de 1er et 2e grade sont traduits devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. Il s’agit d’une note signée depuis le 05 juillet, que notre confrère Gabonreview a pris connaissance. Le média en ligne rappelle que les motifs n’ont pas été signalés.
Mais les deux magistrats, membres de la famille Bongo à savoir Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba, Audrey Balkisso Bongo Ondimba, pourraient être traduits en conseil de discipline pour avoir exhibé leur appartenance au PDG, l’ex parti au pouvoir. En effet, lors de grandes rencontres de cette formation politique, Linda Bongo Ondibmba avait été régulièrement vue dans les rangs des militants du parti de Louis. Tout comme son agitation sur les réseaux sociaux a souvent gêné la corporation. Toute chose qui avait d’ailleurs conduit le Syndicat national des magistrats du Gabon à la ramener à l’ordre. Mais sans succès.
Les autres magistrats, dont Pierre Johsan Aperano Essongue, « est loin d’être une surprise », souligne Gabonreview. Le média rappelle les faits qui avaient été reprochés à ce magistrat sur le dossier de l’incendie de Becuna de la Société Perenco. Dans cette affaire, le procureur de la République avait été accusé d’insubordination par sa supérieure hiérarchique.