Le directoire de l’entreprise chargée de l’exploitation de fer de Belinga, dans la province de l’Ogooué Ivindo, Ivindo Iron s’est entretenu avec le ministre de l’Économie et des Participations. Si la phase de l’exploitation avance bien dans les délais impartis, il y a que l’entreprise que dirige Edward Kalajzic veut plus de garanties liées à la convention minière, impôts et douane.
Lundi dernier, Mays Mouissi a reçu à son cabinet de travail au ministère de l’Économie et des Participations, une délégation de la société Ivindo Iron, l’entité chargée de l’exploitation du Fer de Belinga, dans la province de l’Ogooué Ivindo.
La délégation conduite par le directeur général de cette entité, Edward kalajzic, a présenté l’avancement de la phase de l’exploitation dans les délais impartis. Aussi, Mays Mouissi a été mis au courant de la bonne marche de ce projet, avec l’implication des communautés locales et prise en compte de leurs volontés.
Seulement, l’entreprise qui emploie déjà plus de la 80 % des Gabonais fait face à plusieurs contraintes dont fiscales et la pression de Conseil d’administration, l’ont poussé a demandé au gouvernement plus de garanties, notamment, sur les droits qui leur sont réservés par la convention minière à savoir les impôts et la douane.
Et la réponse de Mays Mouissi ne s’est pas fait attendre. Si l’entreprise a le soutien du gouvernement de la Transition « pour assurer un développement rapide, efficace, respectueux de l’environnement et des collectivités locales », pour le membre du gouvernement, toute entreprise en activité au Gabon doit contribuer pour la collectivité par le paiement des impôts et les droits de douane. Elle ne devrait pas conditionner ses investissements par les exonérations qui peuvent lui être accordées.
Profitant de la rencontre, Mays Mouissi s’est interrogé sur la manière et le temps pour l’entreprise de mettre en place des infrastructures permettant le cheminement du minerai. Lequel nécessite un investissement logistique important.
Le ministre de l’Economie et des participations a rappelé à ses hôtes que l’exploitation du gisement du fer de Belinga « c’est un projet sur lequel le Gabon fonde de grands espoirs en terme de diversification de l’économie, de création d’emplois et de développement de cette partie du pays ».