Annoncée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions en décembre dernier, plus de 5 mois après, les professionnels des médias publics s’interrogent sur le retard pris pour rendre effective la décision du président de la transition. Fatigués d’attendre et alors que la tutelle joue plutôt la montre, les syndicalistes ont décidé de déposer un préavis de grève cette semaine.
Plus d’un mois après la sortie de la ministre de la communication à ce sujet, les professionnels des médias piaffent toujours d’impatience et se posent des multiples questions au sujet de la promesse du tombeur d’Ali Bongo. A la maison Georges Rawiri, qui abrite les sièges de Radio Gabon et de Gabon 1ère, parler du sujet de l’octroi de 500 postes budgétaires, est comme se moquer des agents. Lesquels se demandent pourquoi l’effectivité de la décision du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema tarde. Qu’est-ce qui bloque ?
En-tout-cas, voilà une question que se posent les professionnels des médias publics concernés par cette promesse du Comité pour la transition et la restauration des institutions. Si au nouveau de la tutelle, on joue la montre, du côté des syndicats l’heure est à la grève. Cette semaine, les syndicats promettent de déposer un préavis de grève. Une manière pour eux de faire réagir le gouvernement. Huit jours après le dépôt de ce préavis de grève, si rien n’est fait, les syndicats promettent de paralyser le secteur.
Les autorités de transition, ont-elles menti? Que se passe-t-il dans la Fonction publique ? Pourtant, dans un entretien avec la presse, il y a deux mois, la ministre de la Fonction publique avait indiqué que 300 dossiers avaient déjà été régularisés. Louis Boukandou, avait-elle donné des fausses informations ? Deux semaines après, Laurence Ndong avait également emboîté le pas à sa collègue. La patronne de la Communication et des Médias avait demandé la patience et rassuré les professionnels sur leur effectivité. Jusqu’à ce jour, RAS
Dans son annonce le 11 décembre dernier, le Comité pour la transition et la restauration des institutions disait prendre cette décision pour « remédier à la situation de précarité sociale ». Vivement que cette promesse soit effective, au risque de compromettre la diffusion des festivités du 17 août prochain.