Moins d’un mois après son tête-à-tête avec le président de la transition à Paris, l’économiste et homme politique Français, Dominique Strauss-Kahn est en séjour au Gabon. Dans le cadre des investissements liés au plan national de développement pour la transition, l’ex patron du Fonds monétaire international, rencontra les différents responsables de ce projet phare du Comité pour la transition et la restauration des institutions.
S’il a déjà posé ses valises au Bénin et Togo, l’ex patron du Fonds monétaire international est séduit par le Gabon. Déjà, fin mai, Dominique Strauss-Kahn a rencontré Oligui Nguema à Paris en France. Depuis le 17 juin dernier, l’économiste et homme politique Français est en séjour à Libreville. Il a rencontré le ministre du Budget et des Comptes publics, Charles M’ba, avec qui, il a discuté « la stratégie à mettre en place afin de financer le développement de l’économie et bien d’autres projets d’investissements ». Dans le cadre des projets d’investissement liés au plan national de développement pour la transition, il devrait rencontrer d’autres personnalités concernées par ces projets.
Depuis le scandale du Sofitel, ou il avait été accusé de violence sur une femme de chambre, Dominique Strauss-Kahn s’est effacé de la vie politique française. Bien avant ce scandale, l’ex ministre de l’Économie et des Finances était l’une des personnalités politiques préférées de Français. Le PS, le Parti socialiste, avait misé sur lui, pour devenir le challenger de Nicolas Sarkozy, candidat d’UPM, pour un deuxième mandat. Après ses déboires politico-judiciaires, s’est depuis lors, concentré sur les conseils, la négociation et l’orientation pour les organisations et des pays.
Selon Africa, intelligence, le 29 mai dernier, «DSK a partagé sa vision de la situation économique du Gabon ». Il a proposé les services de sa société de conseil, Parnasse International, en matière de négociations avec les institutions internationales – dont le FMI – et de mobilisation de financements auprès des bailleurs ».
Au Gabon, va-t-il piloter les projets d’investissements du PNDT ?
