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Le Mouvement Gabao prend ses marques  à Derrière Assemblée nationale et Derrière la prison Soveman

Le Mouvement Gabao marque son emprunt peu à peu sur la carte du Grand Libreville. Le jeudi 20 juin dernier, le tour est revenu à Derrière l’Assemblée nationale et Derrière la Prison Soveman, de recevoir la vague, vert, jaune et bleu. 

Comme partout où le Mouvement Gabao est passé et s’est implanté, les promoteurs de cette formation politique, dont Franck Nguema, ne cesse de rappeler les ambitions de ce jeune parti pour la construction d’un Gabon Nouveau. « La répétition est importante pour arriver à la perfection. Même si la perfection n’est pas de ce monde », a souligné Franck Nguema.  « Depuis que nous parcourons le Grand Libreville et implantons nos comités locaux, le Mouvement Gabao ne  cesse de rappeler que nous voulons construire un Gabon Nouveau avec toutes les Gabonaises et tous les Gabonais, sans exclusive ». 

Derrière l’Assemblée nationale, dans le deuxième arrondissement de Libreville, tout comme Derrière la prison Soveman, au premier arrondissement de Libreville, il s’agit de deux quartiers populaires de la capitale gabonaise. Dans ces périmètres urbains situés dans la première province du Gabon, l’Estuaire, leurs habitants ont soif de développement économique et social. Absence d’infrastructures, de l’eau et de l’électricité, comme bon nombre des quartiers huppés, les habitants de ces deux quartiers frappés par le chômage de jeunes important et la précarité des familles, Franck Nguema donne de l’espoir, en annonçant des propositions pour plus de justice sociale et un partage plus équitable des richesses du Gabon.

Selon cet ancien député élu et membre du gouvernement, le bon partage des richesses d’un pays favorise le recul de la pauvreté. Conscient que la pauvreté est endémique dans notre pays, celui qui a été pendant plus de 20 ans un manager d’entreprises, veut la réduire drastiquement par la mise en place de plusieurs mécanismes sociaux efficients de lutte contre le chômage et la pauvreté.

Aide aux étudiants demandeurs d’emploi

« Le Gabon occupe le 123ème rang en termes d’Indice de

développement humain (IDH) sur 193 pays avec un IDH de 0,693 en 2022, ce qui le situe dans la catégorie « développement humain moyen « . Bien que le Gabon se positionne comme le pays avec l’IDH le plus élevé de la région Afrique centrale, les performances du Gabon en matière de développement humain sont encore loin de correspondre à son potentiel économique. La structure de l’économie gabonaise est demeurée stable au cours des dernières années, mais elle est dominée par le secteur pétrolier qui représente 27% du PIB en 2022, rendant l’économie très vulnérable aux variations des prix internationaux et peu créatrice d’emplois ».

C’est pourquoi, pour lutter contre le chômage des jeunes (entre 35%

et 40%) notamment pour les jeunes étudiants à la recherche d’un emploi, Franck Nguema et ses amis politiques proposent,  proposent de verser aux étudiants diplomés une allocation de 80.000 fcfa, payée par mois. Cette allocation jeunes étudiants serait opérationnelle  durant un an et renouvelable une fois. Selon l’ex député, ayant œuvré pour l’autonomisation de ses compatriotes de son siège à Akanda, ce fonds permettra aux étudiants, entre autres, de facilité leurs différentes démarches administratives pour leurs recherches d’emplois. « Après deux ans, cette allocation serait arrêtée, car il faut aussi donner la chance aux autres »,  a-t-il expliqué aux habitants de Derrière la prison Soveman.

 

©Com MG

« Les indicateurs sociaux du pays restent faibles avec un taux de pauvreté de 39,2% et un taux de chômage de 30%. La population gabonaise est essentiellement jeune (54,6% ayant moins de 25 ans). Elle compte 48,4% de femmes, avec un indice synthétique de fécondité de 4,2 enfants par femme. L’espérance de vie à la naissance est de 63,4 ans (66 ans pour les femmes et 61,2 ans pour les hommes). Le pays connaît une forte urbanisation (87%) ». 

 « Le pouvoir d’achat s’est réduit, de nombreuses familles sont fragilisées, la classe moyenne s’est réduite, les jeunes éprouvent des difficultés à trouver un premier emploi, la réussite est suspecte voire décriée du fait du manque de méritocratie, les services de l’État ; police, justice, éducation et enseignement, soins de santé, accès à l’eau et à l’énergie, sont sous financés et de qualité moyenne ».

Si le parti est encore dépourvu d’élus, le Mouvement Gabao  compte sur ses futurs élus qui seront choisis aussi parmi le peuple, pour faire aboutir ses propositions, au parlement.

 

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