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Gabon : Pour le Remede, Abdur-Razzaq Guy Kambongo est un « personnage récidiviste » dans la communauté musulmane

Patron de la Conseil supérieur  des affaires islamiques, Abdur-Razzaq Guy Kambongo, a-t-il décidé de profiter de ses habits de secrétaire général du gouvernement pour régner en maître absolu au sein de la communauté musulmane ? Sa décision, de destituer les imams de certaines mosquées du Gabon, a irrité le Regroupement des musulmans pour l’éducation et le développement. Le Remede  y voit un abus de pouvoir.  

 Malgré la scission, Guy Abdu Razak Kambongo a visiblement envie d’en finir avec ses anciens amis. Ayant pris la tête du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, selon les membres de la communauté, dans l’opacité, sa dernière trouvaille, une décision n009/CCMG du 13 juin dernier. Cette décision vise à destituer les imams de leurs mosquées respectives, dont celles de l’Estuaire, du Haut Ogooué, de la Ngounie et de la Nyanga. Leur malheur, appartenir au Regroupement des musulmanes pour l’éducation et le développement, dont l’Amir et président n’est autre que Benjamine Andjoua Obolo. Le véritable vainqueur du dernier congrès, selon les membres du Remede.

Une décision que n’a pas appréciée le Remède, qui n’a pas manqué de le faire savoir dans une déclaration le samedi 15 juin dernier, à leur siège de Libreville. Le Remede, y a dénoncé « un abus de pouvoir » et a demandé à ses membres de ne pas « céder à cette énième provocation ». C’est pourquoi, « considérant que le Csaig, est une association au même titre que le Remede et considérant que le Csaig n’est propriétaire d’aucune mosquée au Gabon et que les désignations des imams se sont toujours faites par le passé, en concertation avec les fidèles ou les promoteurs dédites mosquées, afin d’éviter de heurter les sensibilités », le Remede, a demandé aux imams concernés de rester serein face à ce qu’il qualifie de « communiqué illégal » et à ne pas céder à « toutes intimidations ».

Pour le Remède, à l’heure de la transition menée « vaillamment par les hautes autorités militaires, de telles pratiques  scandaleuses, longtemps décriées par le passé, restent intolérables et inamissibles ». Il a donc pris à témoins les autorités militaires et politiques du pays « devant le danger public de ce personnage récidiviste ».  

 

 

 

 

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