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Gabon: Hospitalisé en France, la santé de BLA toujours inquiétante

Alors que la session criminelle spéciale a fermé ses portes il y a deux jours, Brice Laccruche Alihanga, qui doit comparaître à cette juridiction, est toujours hospitalisé en France, pays où il a été transféré par avion médicalisé le 15 juin dernier. Devant subir des opérations, selon ses médecins, il lui faut du temps pour se rétablir. 

 Actuellement sous surveillance médicale à Nice en France, Brice Laccruche Alihanga a été admis dans une structure médicale où il subit des soins médicaux. Souffrant d’un cancer du côlon, il avait été transféré par avion médicalisé le 15 juin dernier, à la demande du président de la Transition. S’il doit toujours comparaître à la session criminelle spéciale pour les faits qui lui sont reprochés, dans le cadre de l’opération Scorpion, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, doit prendre du temps pour mieux se rétablir. Le patron de l’Ajev doit subir des opérations chirurgicales. Et ses médecins, rapporte la presse, le trouvent très affaibli. Il va donc de soi que son séjour en France, devrait durer.

Incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis 2020, ses conditions de détention jugées inhumaines par ses proches et le traitement physique qu’il aurait subi dans cje pénitencier, sont à l’origine de ses ennuis de santé.

En France, il a déjà subi quelques interventions chirurgicales et il devrait encore en subir d’autres. Sans oublier qu’il doit suivre une convalescence. Toute chose qui laisse croire à ses proches et ses médecins qu’il pourrait mettre près d’un an. « 7 mois », estiment certains. Surtout que ce dernier n’est pas encore capable de suivre la chimiothérapie.

Avec un état de santé toujours préoccupant et des interventions chirurgicales à subir, BLA va-t-il comparaître devant la session criminelle spéciale ? Pas très évident. Ouverte depuis le début du mois de juin, la session criminelle a fermé ses portes avec le procès de Justin Ndoundangoye le 25 du mois en cours. Dans un précédent communiqué, ses avocats avaient souligné que l’état de santé de leur client s’était dégradé lors de ses procès. Leur client, étant déjà entre la vie et la mort, ces derniers, espèrent que les magistrats de la session criminelle feront preuve d’humanité et de compassion, en abandonnant les charges.

De plus, estiment ses proches, la justice devrait traduire en acte la parole du chef de l’Etat. Lequel avait déclaré que les dossiers des détenus étaient vides. « On se demande bien pourquoi la justice gabonaise à travers son acharnement tente de faire mentir le président de la République, dont la parole est sacrée », s’offusque un proche de BLA.

 

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