Bien déterminé à être au-devant de la scène politique et sociale, le Mouvement Gabao a été présenté le week-end écoulé aux populations des quartiers, Bambouchine débarcadère, Cocotiers et d’IAI. Son président Franck Nguema, en a profité pour installer les comités locaux de cette formation politique du centre et du peuple.
Trois mois après sa création le 30 mars dernier, pas de répit pour le Mouvement Gabao. Le parti que préside l’ex député élu et ministre du gouvernement déchu, Franck Nguema, a quitté sa zone de confort d’Akanda pour se rendre aux quartiers Bambouchine débarcadère, dans le sixième arrondissement de Libreville, aux Cocotiers dans le deuxième arrondissement de Libreville et IAI dans le cinquième arrondissement de la capitale gabonaise. Là-bas, comme partout où le directoire de
cette formation politique est passé, il a été donné les raisons de la création de cette formation politique, mais surtout son ambition de participer à la construction d’un Gabon nouveau.
Les populations de ces quartiers du Grand Libreville ont été édifiées les ambitions politiques, dont celle de la participation de ses militants aux élections locales et législatives prochaines, mais aussi sociales, celles de soutenir les projets des Gabonaises et des Gabonais.
Disant incarner l’espoir, plutôt que la peur, le Mouvement Gabao prône une société gabonaise autour d’un nouveau pacte social et citoyen. « Nous pensons qu’il est essentiel de poser un regard lucide et froid sur
notre société, ses forces, ses dysfonctionnements, pour en construire un nouveau Gabon. Une société où la vie en commun est porteuse de sens, où la solidarité et le changement, loin d’être des menaces, sont envisagées comme des richesses et des défis ».
C’est pourquoi, l’un des défis de cette formation politique, a précisé son cofondateur, Franck Nguema, « est de permettre à chaque famille de bénéficier d’une allocation familiale conséquente par une meilleure répartition de la richesse. Nous pensons que notre pays est capable de payer une allocation par mois et pour chaque enfant 50.000 franc Cfa ».
Tout comme le parti, pense que « les politiques d’assurance-maladie pour tous, y compris les systèmes innovants de micro-assurance maladie à la carte, permettront d’atteindre la majeure partie de la population qui se trouve dans le secteur informel ».
Toujours sur le plan social, notamment sur la lutte contre la pauvreté, le Mouvement Gabao dit vouloir mettre fin à ce fléau « surtout en zones rurales qui auraient la plus forte prévalence de la pauvreté contrairement aux zones urbaines. Estimant qu’environ 33,4 % de la population vit en dessous du seuil national de pauvreté et 8,2 % des Gabonais vivent dans l’extrême pauvreté ».
Pour cette formation politique du centre, « le coût de la vie est considéré comme excessif au Gabon nécessite un programme durable de lutte contre la vie chère ». C’est pourquoi, a fait savoir la direction de ce parti, « la facilitation au financement pour les très petites, et moyennes entreprises locales ».
« La politique économique doit viser entre autres, la justice sociale, renouant ainsi avec l’esprit la Déclaration de Philadelphie adoptée le 10 mai 1944 par la Conférence internationale du travail, qui reconnaît la dignité humaine. Une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale ».
Aussi, le Mouvement Gabao, veut « défendre l’intérêt général en luttant contre la corruption et la pénétration des intérêts particuliers au sein et au sommet de l’État, créer une élite économique nationale par le soutien aux entreprises détenues par des nationaux ».
Pour y arriver, le parti à travers ses plus de 22.000 adhérents, a souligné Franck Nguema le weekend écoulé, va investir des candidats dans tout le pays lors des prochaines élections législatives et locales. Avec pour adjectif, obtenir le plus d’élus nationaux au parlement, dans les mairies et dans les conseils départementaux.
