Auteur d’une vidéo devenue virale sur la toile dans laquelle il indique que des collaborateurs du chef de l’Etat préparaient un complot contre ce dernier, Jocelyn Nsimoro Obame, plus connu sous l’appellation de Stempy Love Obame, a été condamné à 12 mois d’emprisonnement, dont 9 avec sursis et 200.000Fcfa d’amende. Il devra également payer au titre de dommages et intérêts, une amende de 10 millions de Fcfa à Victorine Tchico, diffamée dans la fameuse vidéo. Le prévenu était poursuivi pour des faits de diffusion de fausses nouvelle et de diffamation. Des délits condamnés par l’article 93 du code pénal gabonais.
De célèbre animateur, a faux lanceur d’alerte, Jocelyn Nsimoro Obame en a pris pour 12 mois d’emprisonnement, dont 9 avec sursis. Présent à la barre ce mercredi 26 juin au tribunal de première instance de Libreville, il a été condamné à payer la somme de 200.000 d’amende. Et à Victorine Tchico, la plaignante, une somme de 10 millions d’amende, pour dommages et intérêts. Ce, après une audience qui s’est achevée aux environs de 19 heures. Le prévenu était poursuivi pour des faits de diffusion de fausses nouvelle et de diffamation, qui sont des délits condamnés par l’article 93 du code pénal gabonais.
Un vrai faux complot
En début du mois de juin, Stempy Love Obame diffuse une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle et selon ses informateurs, indique que des collaborateurs du chef de l’Etat préparaient un complot contre ce dernier. Le complot consistant à procéder à des nominations à l’insu du président de la République, aurait été discuté dans une structure hôtelière de Libreville. Dans cette vidéo, l’ex animateur faisait apparemment allusion à une dame. Selon ses propos qui aurait « un comportement douteux et pourrait boycotter les actions du chef de l’Etat ». S’il a reconnu au journal télévisé de 20 heures de Gabon 1ere que ses propos étaient faux et qu’il n’avait t recoupé avant diffusion, Victorine Tchico, directrice de cabinet privé du président de la République, étant la seule femme au cabinet du président de la transition, a porté l’affaire devant la justice. Elle s’est sentie viser par les propos de l’homme des medias.
« Je suis au tribunal pour laver mon honneur et ma dignité »
« J’ai été Salie. Je suis au tribunal ce matin pour laver mon honneur et ma dignité qui ont été souillé par une personne que je n’ai jamais rencontré. Je suis surtout ici, pour demander à tous ceux qui sont diffamés par des gens malintentionnés, de demander justice et réparation, car de tels actes doivent cesser ».
Affirmant n’avoir jamais rencontré Mme Tchico auparavant, Stempy Love Obame en a profité pour présenter ses excuses à la concernée. A la question de savoir qui lui aurait fourni de telles informations ? Un lieutenant-colonel en poste à la présidence de la République. Vrai ou faux, en tout cas, c’est désormais à la prison centrale de Libreville où il séjourne déjà depuis le 14 juin dernier, que l’ex animateur d’Espace jeunes, transformé en faux lanceur d’alerte, purgera sa peine.
