Alors que depuis hier Ali Bongo et deux de ses derniers enfants ont entamé une grève de la faim, pour protester contre selon eux, les tortures sur Noureddin et Sylvia Bongo Valentin, et alors que leurs avocats font des pieds et de mains pour faire entendre cette affaire dans les tribunaux, le gouvernement a donné sa version des faits sur le sujet. Voyant une machination, dont le seul but est de ternir l’image des autorités actuelles, le gouvernement se réserve de porter plainte à son tour.
Noureddin et sa mère, Sylvia Bongo, en détention préventive à la prison centrale de Libreville subissent-ils des tortures corporelles ? A ce sujet, le gouvernement a donné quelques détails hier, lors d’une déclaration faite par la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong. Balayant d’un revers de la main ces accusations, pour la porte-parole du gouvernement, la détenue Sylvia Bongo Valentin, à recours à ses avocats, Mieux, elle était même hier, mercredi 15 mai, au tribunal. « On ne peut donc pas parler de séquestration ». D’ailleurs, les détenus Bongo ont reçu la visite de certains émissaires, dont le consul de France, à la prison centrale de Libreville. Pour le membre du gouvernement, ces deux personnages sont de justiciables comme tout le monde et sauraient bénéficier d’un traitement particulier.
S’assagissant d’Ali Bongo, dont les avocats disent aussi être séquestré, ce dernier reçoit en plus de la visite de ses proches, dont certains membres de sa famille, selon les dires de la ministre de la Communication et des Médias, il a récemment, reçu la visite d’une délégation du bureau régional des Nations unies. Laquelle n’a rien constaté de particulier sur l’ancien chef de l’État déchu. « Nous sommes surpris d’entendre par la voie de presse que ce dernier a entamé une grève de la faim, alors qu’il est traité avec dignité ». Selon la ministre de la Communication et des Médias, «les propos des avocats de la famille de Monsieur Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien ».
Mme Laurence Ndong, y voit plutôt dans leurs accusations « une volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux ».
C’est pourquoi, le gouvernement « se réserve le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères portant atteinte à l’image du Gabon», a souligné Laurence Ndong sur Gabon 1ere.