Appelé à comparaître ce matin au palais de justice de Libreville, dans le cadre de la session criminelle spécialisée qui s’est ouverte ce vendredi 24 mai, Brice Laccruche Alihanga, un des mis en cause de l’opération Scorpion, était bel et bien au tribunal, ce malgré ses ennuis de santé. Preuve que l’ex directeur de cabinet d’Ali Bongo est déterminé à laver son honneur.
Ce vendredi 24 mai, tous les regards étaient rivés vers le palais de justice de Libreville, ou, s’est ouverte, la session criminelle spécialisée. Appelé à comparaître, c’est un Brice Laccruche Alihanga qui s’est présenté dans la salle de l’audience, tout affaibli. Malade souffrant d’un cancer, son séjour à la prison centrale de Libreville, dans des conditions inhumaines, c’est un homme la peau sur les os, qui avait été mis en liberté provisoire, il y a quelques mois.
Il faut dire que durant son séjour en milieu carcéral depuis 2019, Brice Laccruche Alihanga, via ses conseils, avait souligné que son état de santé nécessitait une évacuation sanitaire vers l’extérieur. Mais bien déterminé à en finir avec lui, le pouvoir déchu, n’avait jamais daigné répondre favorablement aux demandes de ses conseils.
Malgré son état de santé extrêmement délicat, Brice Laccruche Alihanga a tenu à être présent à l’audience de ce jour. Avec lui, un autre détenu, Tony Ondo Mba. Certains, au regard de son état physique, ont qualifié d’inhumaine sa présence au tribunal. « A-t-on pensé aux conséquences des comparutions à venir sur sa santé déjà très fragile ? », s’est demandé un internaute. Une question qui a tout son sens alors que ni Ali Bongo, ni Yann Koubjé, encore moins, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, trois témoins appelés à la barre, n’étaient pas présents.
Quoi qu’il en soit, Brice Laccruche Alihanga reste déterminé à laver son honneur dans cette affaire, a laissé entendre un de ses proches.
