Alors que la masse salariale plombe les activités de la mairie de Port gentil, le délégué spécial a décidé de réduire les salaires des cadres et certains gros salaires payés à certains à la tête du client, par les précédentes équipes.
A la mairie de Port gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime, la masse salariale empêche la délégation spéciale conduite par le général Pierre Rizogo Rousselot d’accomplir ses missions, dont celle de l’amélioration du cadre de vie des populations de la cité pétrolière. A en croire la délégation de la capitale économique, la masse salariale s’élève à plus de 400 millions de FCFA mensuel. Ce qui fait un montant de 6 milliards par an, pour un budget estimé à 9 milliards.
Toute chose, aux dires du délégué spécial, qui empêche la mairie de s’occuper du bien-être des populations. Sur les 1000 agents que compte la municipalité de Port Gentil, 54 cadres ont connu une baisse sur les primes et autres. « Nous avons voulu épargner les petits salaires dans l’opération », a expliqué le général délégué spécial de la commune de Port gentil.
Selon l’actuelle équipe, la hausse de la masse salariale a été occasionnée par les précédentes équipes. Le délégué spécial souligne le copinage sur la distribution des salaires qui se faisait à la tête du client. « Pensez-vous qu’il est normal que dans une structure, deux personnes assurant une même fonction soient payées différemment ? », s’est-il demandé.
Sur la réduction de certains avantages, dont les primes, celle-ci concerne les inspecteurs adjoints, les conseillers du SG et médecins, dont chacun à perdu 100.000 FCFA. Tout comme les chefs de services et les chefs de sections, qui ont perdu entre 50.000, 25.000 et 20.000 FCFA.
Tout comme les agents fantômes, dont certains seraient en France et d’autres au Gabon, sur des chantiers, mais percevraient tranquillement leurs salaires, sans travailler.