Interrompue tout juste quelques semaines après son lancement le 30 août dernier, l’opération Dignité, qui avait démarré dans la foulée du coup d’Etat militaire et qui avait permis l’incarcération de la Young Team et de récupérer 7 milliards dans des domiciles privés, redémarre. C’est en tout cas, l’annonce faite, il y a quelques jours par le procureur de la République, André Patrick Roponat. Qui a indiqué que des interpellations seront enregistrées, jusqu’à l’étranger où des enquêtes ont été lancées.
Ce n’est pas fini pour Dignité. Si certains cadres du pouvoir déchu l’avaient pensé, ils peuvent donc se rendre compte qu’ils se sont trompés. En effet, lancée tout juste quelques heures après le coup d’État militaire le 30 août dernier, l’opération Dignité qui a pour but, l’assainissement de la gestion des biens publics, se poursuit, a annoncé le procureur de la République, André Patrick Roponat.
Lequel, a rappelé que depuis son lancement, cette opération a permis la mise en détention de plusieurs cadres de l’administration, et même une première dame, Sylvia Bongo Ondimba, ainsi qu’un fils d’un ancien président, Noureddin Bongo Valentin et toute sa Young Team.
Cette opération lancée en août dernier, a également permis de récupérer 700 milliards cachés dans des résidences, ainsi que 300 véhicules. En annonçant sa reprise, André Patrick Roponat a signalé que « des enquêtes ont été initiées à l’étranger par la Justice gabonaise, concernant des personnes soupçonnées de détournement et de blanchiment des fonds publics importants au préjudice de l’Etat ». « D’autres interpellations et inculpations sont à prévoir », a poursuivi le maître de poursuites.