Lancée en grande pompe et en grand renfort médiatique, le 17 janvier dans le troisième arrondissement de la commune de Libreville, l’opération de restauration de l’ordre urbain à Libreville, n’a duré qu’un mois, au lieu de six, comme indiqué.
Initiateur d’une opération de restauration de l’ordre urbain à Libreville, depuis le 17 janvier dernier, le général Jude Ibrahim Rapontchombo, semble être dépassé par les évènements. Au lieu de six mois, comme annoncée en janvier dernier, l’opération de salubrité de la ville de Libreville n’a duré qu’un mois, dans le troisième arrondissement de Libreville. Là-bas, malgré un passage impressionnant des équipes de la mairie de Libreville, qui comprenait également des militaires, les mauvaises habitudes sont de retour dans cet arrondissement, où, il a été constaté une forte présence des épaves de véhicules et autres. Autant dire que malgré la présence d’un militaire comme délégué spécial, les agents municipaux sont restés fidèles à leurs pratiques.
Mais l’opération de salubrité semble être confrontée également à une absence de fourrière. Les deux installées dans l’enceinte de la Mairie de Libreville, étant déjà saturées.
L’autre blocage serait lié, selon nos informations, à l’inaction du cabinet du maire de la commune de Libreville, dont certains de ses conseillers chargés de coordonner cette opération, manquent d’initiatives et d’inspiration. Le 17 février dernier, selon nos sources, les équipes devaient se diriger vers le 6e arrondissement où le délégué dudit arrondissement avait déjà sensibilisé les populations. Mais profitant de l’absence du délégué spécial, en mission en France, l’opération d’assainissement n’a pas débuté. Et ce jusqu’au moment où nous mettions sous presse.
