Cette question mérite une attention particulière des délégués au dialogue national inclusif.
Et pour cause, pendant la toute-puissance du parti démocratique gabonais déchu, les espèces sonnantes et trébuchantes ont toujours paru plus importantes que l’expression des convictions politiques pendant la période électorale.
En effet, profitant de la paupérisation des populations, l’ancien régime a toujours misé sur l’argent pour « gagner » les différentes élections. Toute chose qui a toujours participé à fausser le vote, car les candidats moins nantis, même s’ils ont des idées alléchantes pour le développement du pays, ont toujours été relégués au second plan.
D’où les questions suivantes: le dialogue va-t-il mettre les garde-fous, pour éviter cette propension à acheter les consciences en période électorale ? Une proposition de loi allant dans le sens de condamner pénalement l’achat des consciences en période électorale va-t-elle être prise au cours de ce dialogue, pour arrêter l’hémorragie ? Pour une Égalité des chances pendant le vote, peut-on arrêter un montant maximum en termes de franc électoral?
Dans une société qui a fait le choix de la démocratie, les opinions doivent être au-dessus de l’argent, afin que l’expression du peuple soit le seul moyen de gagner une élection.
Junior Akoma
