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CND : l’avenir en pointillés

Alors que son bureau était déjà dans l’illégalité, le président du Conseil national de la démocratie, Me Séraphin Ndaot Rembogo, a présenté sa démission à la présidence de cette institution. Il en était le président depuis 2017, juste après la fin du dialogue national d’Angondje.

 Hier lundi 08 avril, contrairement aux autres jours, les deux portails centraux étaient fermés au cadenas. Toute chose qui démontre l’arrêt des activités de cette institution, dont le bureau était déjà illégal depuis quelques temps. Avec  la démission de son président Me Séraphin Ndaot Rembogo, la Cour Constitutionnelle a tout simplement fait constater  la vacance  de pouvoir.

Me Séraphin Ndaot Rembogo assurait la présidence de cette instituion depuis 2017, exactement après le dialogue d’Angondje. Contrairement aux autres personnalités nommées à des présidences des institutions post-dialogue d’Andonjde, à l’instar de René Ndemezo Obiang au Conseil économique, social et environnemental, ou encore de Pierre Claver Manganga Moussavou, à la vice-présidence de la République,  Me Ndaot Rembogo était encore le seul à être en fonction.

Composé essentiellement des acteurs politiques, le CND a été créé en 1996. Son rôle, être un acteur de la démocratie dans le pays.  Il est également chargé d’élaborer un code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale et de veiller à son application. Il est chargé d’assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux.  Il émet des avis et autres propositions sur les grandes questions politiques du pays. Sauf que dans l’opinion, l’institut qui a été exhumée en 2017, s’est révélée être un gouffre à sous, sans grand impact dans le quotidien des Gabonais.

C’est pourquoi, beaucoup s’interrogent sur sa survie.

 

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