Sur la sellette depuis qu’il a dissimulé les vraies raisons concernant sa résidence aux autorités gabonaises et disant avoir été visité par des hommes en treillis, le président de la Commission de la Communaute économique des Etats de l’Afrique Centrale, continue de faire parler de lui.
Général d’armée à la retraite retraite et désormais en diplomatie, Gilberto da Piedade Verissimo ne recule pas. Ce, malgré le fait qu’il a été découvert d’avoir dissimulé des informations sur sa résidence actuelle aux autorités de la transition. Si jusque-là, il refuse de reconnaître le pouvoir actuel de Libreville, sur sa gestion de l’institution, le président de la Commission de la CEEAC est décrié par ses collaborateurs de la Ceeac. Déclassement inexpliqué des membres du personnel, réduction des salaires, absence de transparence dans les recrutements, mise à l’écart des commissaires, sont, entre autres, les maux qui sont reprochés au diplomate.
Malgré cette montée de tension, Gilberto da Piedade Verissimo, reste droit dans ses bottes. Sur les antennes de RFI, il affirme avoir travaillé pour remettre cette organisation sur les rails. «Vous savez que la CEEAC n’existait pas avant mon arrivée. Pensez-vous qu’un mauvais management pourrait faire renaître une organisation qui était comme morte ? N’est-ce pas le contraire ?».
Pour le reste, sur sa collaboration avec les autorités actuelles, Gilberto da Piedade Verissimo répond sans ambages. Il les accuse d’exagérer sur les situations». Il assure que tout est fait pour lui nuire, pour continuer à tolérer la corruption. Selon lui, certains veulent «reconduire la CEEAC, où elle était pour bénéficier à la corruption».