Quatre mois après son annonce par les autorités municipales, l’opération de lutte contre les installations anarchiques a débuté hier par le troisième arrondissement de Libreville. Dénommée ‘’restauration de l’ordre urbain’, cette opération, qui sera étendue dans tous les arrondissements de Libreville, va durer six mois. Elle est conduite par le général de brigade, Jude Ibrahim Raponchombo, délégué spécial de la commune de Libreville.
Cette fois, c’est peut-être la bonne. Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité dans la commune de Libreville, le délégué spécial de la commune de Libreville a lancé hier, mercredi 17 janvier, l’opération de lutte contre les installations anarchiques. Baptisée, ‘’restauration de l’ordre urbain’’, il s’agit d’une opération qui va durer six mois, dans
tous les arrondissements de la capitale gabonaise. C’est donc le troisième arrondissement qui a ouvert le bal. Avec pour point de départ, Nombakele, Petit-Paris, l’hôtel du stade, Akébé poteau, la Peyrie entre autres. Dans le cadre de cette opération, dont l’annonce a été faite depuis quatre mois par les canaux de communication de l’hôtel de ville de Libreville, cette opération d’assainissement de la première ville du Gabon vise à mettre fin aux cas d’incivisme régulièrement constatés des populations. Mais aussi au laxisme des pouvoirs publics, entre autres.
Hauteur de cette opération, pour le délégué spécial de la commune de Libreville, l’objectif est de ‘’restaurer le prestige d’antan de la nôtre cité et garantir la protection des citoyens’’.
Sauf que, malgré une campagne de sensibilisation qui a duré plus de quatre mois, Libreville demeure toujours sale, avec des installations anarchiques et de l’utilisation du domaine communal abusivement, sans aucune autre forme de procès. ‘’ Sur le terrain depuis hier, des infractions telles que les garages anarchiques en plein air, les épaves et les encombrants, les occupations illégales du domaine public, le commerce informel,
les constructions anarchiques, ainsi que l’insalubrité persistante et la pollution ont été constatées’’. Conséquence de tout ce merdier, des embouteillages, et une difficulté pour les usagers de circuler librement. Autre conséquence, celle liée à la santé des populations.
S’agissant des déchets, le délégué spécial a rappelé que, conformément à l’article 8 de l’arrêté numéro 0461/PE/CL/SG/DCAJC du 28 septembre 2022 régissant la gestion et le dépôt des déchets ménagers dans la commune de Libreville, ‘’ les déchets ménagers doivent être déposés aux points d’apport volontaires, tous les jours de 18 heures, à l’exclusion des déchets ménagers issus du tri sélectif qui font l’objet d’un traitement particulier’’.
« Il est important que l’on revienne à quelque chose de plus normal. Ce qui se passait là, je pense que tout le monde le décriait », a insisté le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo
Reste maintenant à savoir, jusqu’où, le délégué spécial est prêt à aller pour éradiquer le phénomène de l’insalubrité à Libreville.