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Résidence Hôtelière le Phare : le couvercle prêt à sauter ?

Mauvaises conditions de travail, plusieurs mois d’arriérés de salaires, cotisations sociales non versées, voilà autant de récriminations du personnel de la Résidence Hôtelière le Phare, qui est prêt à en découdre avec la patronne des lieux, une certaine Véronique Leboeuf.

Si la patronne de la Résidence est parfaitement d’accord avec les revendications du personnel, occasionnées par la dernière crise sanitaire qu’a connu le Gabon, -la Covid19, ayant causé la fermeture de plusieurs entités de ce genre-, pour le personnel, elle ne bouge as non plus le moindre petit doigt pour restaurer un meilleur climat dans la maison.

Dans une plainte collective, le personnel de la Résidence Hôtelière le Phare a fait savoir à la directrice Véronique Leboeuf les maux qui minent cet hôtel situé au nord de Libreville, précisément au quartier la Sablière. Parmi les récriminations inscrites, il y a, entre autres, les cotisations sociales non reversées à la Cnamgs et à la Cnss.  Pourtant, dans leurs salaires, cette rubrique a été régulièrement été retirée par la comptabilité de l’entreprise. A sujet, estime le personnel réuni en collectif, la patronne Mme Leboeuf « ne planifie rien, aucune prévision n’est envisagée ». Pourtant, assure le personnel, « nous avons régulièrement tiré la sonnette d’alarme, mais sans succès, ce depuis 2020, que la situation de la Résidence perdure ».

Innovation sur les menus

Outre les revendications citées plus haut, le personnel s’offusque de la qualité du service de l’hôtel proposé aux clients. Parmi ces services, il y a le menu, dont la carte n’a pas été revue depuis belle lurette. Or, pour le personnel, la carte doit être revue chaque six mois. Il en est de même pour les tenues de travail du personnel, qui sont actuellement usées.

A côté de ces revendications, le personnel pointe également un doigt accusateur sur la cuisine, dont les ustensiles n’ont plus été changés depuis un bon moment.

Ce n’est pas tout. Un autre point est venu s’agripper à ce chapelet de revendications, celui des congés, dont la grande majorité du personnel, jure la main sur le cœur, de n’avoir plus bénéficié de ce droit depuis 2020.

La directrice ne veut virer personne

Au regard de la situation que traverse la Résidence, Véronique Leboeuf avait été convoquée, aux dires des agents, à l’Inspection du travail. Là-bas, reconnaissant les revendications de son personnel et expliquant les difficultés de l’entité hôtelière, il lui avait été conseillé de procéder aux licenciements pour raisons économiques. Mais, selon nos sources, la directrice n’a jamais voulu virer son personnel. Elle dit préférer les règlements de salaires que de licencier son personnel, en poste depuis 2009, date de l’ouverture de la Résidence. Sauf que pour le personnel, la galère a atteint son paroxysme.

 

 

 

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