Et une banque de développement a été promise à cet effet par le président de la transition, afin d’aider les jeunes gabonais à se lancer dans la création des PMI/PMI. C’était lors du discours des vœux du chef de l’État prononcé le 31 décembre dernier.
Une banque de développement pour accompagner les jeunes gabonais à la recherche de l’emploi, à se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est le palliatif trouvé par l’exécutif pour trouver des solutions à la problématique de l’emploi au Gabon. Conscient que la fonction publique ne peut pas à elle seule être le seul employeur à embaucher les jeunes diplômés en quête d’emploi, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la création d’une banque de développement.
Quand on sait comment l’ancienne banque de développement et le Fodex ont mis la clé sous le paillasson au Gabon, une foultitude de questions mérite d’être posée, pour éviter de tomber dans les mêmes travers.
En effet, la BGD et le Fodex ont été pris en otage par les barons de l’ancien système, alors que ces institutions financières ont été mises en place pour accompagner l’entrepreneuriat national.
D’où la nécessité pour la future banque de développement de réellement remplir les missions officielles qui vont lui être assignées, dont la principale est d’aider les sans-emplois gabonais à avoir la possibilité de créer les entreprises. Cela passe par mettre la priorité aux nécessiteux et non ceux qui ont déjà un emploi. Et aussi d’éviter que les pontes fourrent leurs nez dans ce financement. Pour un réel essor vers la félicité.
