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Oligui Nguema à New York, un camouflet pour l’Angola et la Ceeac!

Après avoir maintenu les sanctions contre le Gabon pour des raisons inavouées, la Ceeac doit se mordre les doigts en constatant que le chef de l’Etat gabonais dont la communauté économique fustige l’autorité, a été reçu au plus haut niveau au siège de l’ONU, à New-York.

Voilà qui s’inscrit aux antipodes de l’attitude mesquine de quelques dirigeants de l’espace Ceeac. Le dirigeant du pays que ces derniers viennent de maintenir abusivement les sanctions, a été accueilli officiellement par le secrétaire général de l’organisation des nations unies, la supra organisation du monde. Lors de ce tête-à-tête entre le général président Brice Clotaire Oligui Nguema Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, l’organisation onusienne a dit accompagner le Gabon dans la transition. Un pays qui n’a jamais été suspendu de la plus grande institution du monde.

A contrario, en Afrique centrale, où règnent les pouvoirs dynastiques et à vie, l’irruption du Comité pour la transition et la restauration des institutions est venue secouer les agendas politiques archaïques de certains dirigeants de ces états, dont plusieurs, sont au pouvoir depuis plus de 40 ans, avec des partis politiques inamovibles. C’est le cas de l’Angola.

Ce pays qui est dirigé depuis son indépendance en 1975 par l’ancien parti unique : le Mouvement populaire de la libération de l’Angola (MPLA), a décidé de mettre en mal le fonctionnement du Ctri, alors même que les nouvelles autorités gabonaises ont l’assentiment du peuple gabonais.

Une posture ubuesque au moment où les institutions qui ont plus d’envergure soutiennent le Gabon dans sa transition, à travers le chronogramme de transition établi par les autorités du pays.

La Ceeac contre l’avis des grandes institutions internationales ? On a même envie de dire que le Gabon peut se passer d’une Ceeac qui obère ses finances publiques, à travers des cotisations que verse régulièrement le pays et d’un siège prestigieux mis à la disposition de l’institution par le Gabon.

Jean Yves Ntoutoume 

 

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