Auteur du coup d’Etat raté en 2019 au Gabon, le lieutenant Kelly Obiang est toujours en prison. Il avait été condamné à 15 ans de prison ferme. Ce qui n’empêche pas des ressortissants du département de l’Okano, dans la province du Woleu Ntem, a appelé le CTRI à la rescousse pour sa libération. Dans une déclaration lue le 15 décembre dernier, ils sont à nouveau montés au créneau. Pour eux, l’éclat de la liberté réalisé le 30 août dernier passe également par la libération de ce lieutenant.
Le lieutenant Kelly Ondo Obiang en prison, cette situation n’arrange pas les ressortissants du département de l’Okano, dans la province du Woleu Ntem, dont-il est originaire. Dans une déclaration, le 15 décembre 2023 à Libreville, ces derniers ont invité le Comité de la transition et la restauration des instructions à procéder à sa libération.
« Pour donner à l’histoire de la libération de notre Nation toute sa pertinence au moment où nous entamons tous cette marche vers la félicité, le peuple gabonais en général et les ressortissants du département de l’Okano, sa jeunesse en particulier, sollicite de vous, monsieur le président, chef de l’État et du CTRI, la libération du lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses frères d’armes », a déclaré le collectif.
Profitant de leur déclaration, les ressortissants de l’Okono ont rappelé au CTRI leur volonté de construire le Gabon avec toutes les forces vives de nation. Kelly Ondo Obiang en fait partie selon eux. « C’est pourquoi, nous populations du département de l’Okano, souhaitons humblement que Kelly Ondo Obiang et les siens fassent partie de ses forces vives de la Nation sur qui le pays peut compter pour son essor vers la félicité et sur lesquels pourront compter leurs familles respectives ».
Tout comme le CTRI qui a mis fin à la situation chaotique du pays le 30 août dernier, Kelly Ondo Obiang était également animé par cette volonté en janvier 2019. Mais hélas, son coup d’Etat n’a duré que quelques heures, avant de se faire prendre avec ses frères d’armes. Toujours en prison, où il purge une peine de 15 ans de prison ferme.