Hier, lundi 18 décembre, le Premier ministre de la Transition a reçu le rapport d’audit sur la dette de l’Etat vis-à-vis des clubs de première et de deuxième division. Ce rapport d’audit réalisé par un cabinet privé fait état d’une dette de plus de 3 milliards. Si cette dette n’a pas forcément un lienavec la non-reprise du championnat, pour les joueurs via leur association, aucun d’eux ne peut participer au championnat s’il n’est payé.
André Jacques Augand, c’est le nom du ministre des Sports. Le lundi 18 décembre à la Primature, il a remis au chef du gouvernement de la Transition le rapport d’audit sur la dette de l’Etat vis-à-vis des clubs de D1 et D2. Il s’agit d’une dette entre 2016 et 2023 et qui s’élève aujourd’hui à 3, 7 milliards. Au cabinet du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, le patron des Sports au Gabon, était accompagné des présidents des ligues professionnelles masculines et féminines, ainsi que des représentants des associations de défenses des droits de footballeurs.
A l’origine de cette rencontre, une descente des joueurs au cabinet du ministre des Sports il y a près d’un mois. Cette descente des joueurs avait un lien aux propos tenus par le membre du gouvernement sur un plateau de télévision, au sujet de la dette de l’Etat.
La dette à l’origine de retard du démarrage des championnats
« Ce rapport vient du fait qu’il y a deux semaines, les joueurs étaient venus au ministère des Sports réclamer leurs salaires. Cette dette a démarré depuis 2016 jusqu’en 2023, et nous avons pris l’engagement de mettre en place une commission pour essayer de l’évaluer. Cette dette s’élève à 3,7 milliards de francs CFA », a fait savoir André Jacques Augand.
S’il cette dette est lourde et a un impact sur le fonctionnement des clubs, qui sont en incapacité de payer leurs joueurs, pour le ministre des Sports, la dette n’a pas forcément un lieu avec le retard pris sur le démarrage des championnats. Sauf que ce démarrage va dépendre de la volonté des joueurs à y prendre part. Car, dans un courrier, il y a plus d’un mois, l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon, a fait savoir qu’aucun joueur ne prendra part aux championnats s’il n’est pas payé. L’ANFPG avait d’ailleurs mis en garde les clubs sur la nécessité de respecter les droits des footballeurs, qui sont des professionnels, qui ont droit à un salaire.