Le torchon brûle actuellement dans le milieu de la boxe, où le président de la Fédération gabonaise de boxe, Bonaventure Nzigou Manfoyumbi, actuellement contesté, et les présidents des ligues. Lesquels dénoncent un bicéphalisme, dans l’ambition de l’actuel président fédéral de les dégommer de leurs postes, alors que le mandat prend fin en 2025.
Alors qu’il est contesté dans le milieu de la boxe depuis son élection à la présidence de la Fédération gabonaise de boxe, pour mieux régner, Bonaventure Nzigou Manfoumbi n’a pas trouvé mieux que de dégommer sans aucune autre force de procès, les présidents des ligues, dont le mandat prend fin en 2025. Le 20 novembre dernier, à Libreville, dans une déclaration commune, les présidents des ligues sont montés au créneau pour fustiger cette attitude de l’actuel président fédéral. Laquelle attitude, selon les présidents des ligues, peut paralyser ce noble sport qui est la boxe.
« Nous avons eu via des réseaux sociaux que Bonaventure Nzigou Mamfoumbi aurait écrit à certaines instances faîtières pour organiser des élections au sein des ligues. Nous nous demandons est-ce qu’il est en droit de le faire vu que les mandats des présidents de ligues ne sont pas encore achevés et court jusqu’en 2025. Lors de cette déclaration, les présidents des ligues se sont également offusqués de l’attitude de la tutelle, le ministère des Sports et du Comité national Olympique. « Ce qui nous désole le plus, c’est que le ministère des Sports peine à se saisir de ce dossier, pendant qu’une instance faîtière continentale vient s’adjuger le travail de l’État gabonais », a fustigé le Premier vice-président de la ligue de l’Estuaire, Cyril Nguema Ndong.
Refusant de reconnaître l’élection de Bonaventure Nzigou Manfoumbi, comme président de la Fédération gabonaise de boxe, bien que validée par la Confédération africaine de boxe, pour les présidents des ligues, l’objectif visé par le patron de la boxe au Gabon, est d’entretenir l’ambiguïté de ce domaine.
« Aucune compétition ne peut être organisée si ce n’est Bonaventure qui l’organise. Les juge-arbitres sont pris en otage au point où, si nous les ligues nous voulons organiser une compétition, nous ne pouvons pas jouir de la participation de ces juge-arbitres. La boxe n’appartient pas à un individu qui avec ses complices à l’international décident de bafouer les textes de la Fégaboxe et les lois du Gabon », est offusqué le porte-parole Cyril Nguema Ndong. Lequel, a appelé les nouvelles autorités de la transition à la rescousse.