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Démissions en cascade du PDG| Le CTRI n’est pas un parti politique !

On peut dès lors s’interroger sur l’agitation qui est faite aujourd’hui par une frange de militants du PDG qui quittent un bateau en pleine tempête depuis le 30 août 2023.

Depuis l’avènement du comité pour la transition et la restauration des institutions, cadres dirigeants, cadres et militants tombés de leur piédestal après la perte de pouvoir consécutif au coup de libération intervenu le 20 août dernier, se cherchent une place au soleil.

Depuis la récente visite du président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, dans la province du Woleu-Ntem, les démissions des cadres du PDG se multiplient. Un membre du bureau politique originaire de la province a même annoncé d’avoir fait démissionner du PDG, un groupe d’animation politique qu’il revendique. C’est dire si cet ancien cadre du PDG veut démontrer son poids politique.

Mais la véritable question est : dans quels partis politiques vont adhérer tous ces démissionnaires ? Avec tout le tintamarre créé autour de ces démissions, tout porte à croire qu’ils font les yeux doux au nouveau pouvoir. Or, ce dernier est incarné par le comité de transition pour la restauration des institutions dirigé par les militaires. Une équation difficile pour une classe politique habituée à la transhumance politique. Aux antipodes du contexte actuel qui impose une trêve politique. Une période sans majorité, ni opposition.

Crée par un homme arrivé au pouvoir par une disposition constitutionnelle suite au décès du président, le parti démocratique gabonais est de facto devenu un parti unique et parti état. Un seul cadre où pouvaient se mouvoir les jeunes cadres de cette époque. À l’avènement du multipartisme en 1990, le parti a usé de tous les mécanismes possibles pour se maintenir au pouvoir pendant encore 33 ans.

Sa chute brutale et inattendue intervenue le 30 août 2023 a sérieusement chamboulé les plans. Du coup, le parti qui n’a jamais lutté pour conquérir le pouvoir a très peu de chance de tenir la bourrasque et maintenir ses milliers de militants. C’est la débandade !

 

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