Victimes d’une régularité des taxes et autres rackets, ainsi que des tarifs d’assurance automobiles en hausse, les taximen ont décidé d’entamer ce mercredi 22 novembre une grève à Libreville et ses environs. Une grève d’avertissement qui mettra trois heures de temps, de 6 heures à 9 heures du matin.
La reprise des contrôles par les agents de la mairie de Libreville n’est apparemment pas au goût des transports. Ce mercredi 22 novembre, une grève de 3 heures est prévue. Il s’agit d’une grève d’avertissement qui va démarrer à 6 heures du matin, pour prendre fin à 9 heures ce mercredi 22 novembre. L’annonce a été faite par le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon, Jean Robert Menié, dans un audio devenu virale sur la toile.
Selon le syndicaliste, cette grève est motivée par une flambée des tarifs d’assurance automobile, orchestrée par plusieurs compagnies d’assurance.
. «On est parti de 105.000 francs CFA à 304 000 francs CFA. C’est trop et nous ne pouvons pas l’accepter », s’est offusqué le syndicaliste.
A côté de cette hausse des prix, le patron du Syltteg dénonce également un racket fragrant des policiers et autres gendarmes lors des contrôles de routine. D’ailleurs, Jean Robert Menié s’est dit très surpris par cette agitation des gendarmes, alors qu’ils ont été rappelés à l’ordre dernièrement par leur hiérarchie.
Un mouvement d’humeur qui surprend, alors qu’une rencontre entre les transports et le ministre des Transports a récemment eu lieu à Libreville. Selon des sources, cette rencontre n’aurait pas porté des fruits.
Une grève qui pourrait porter préjudice aux usagers, qui font déjà face des embouteillages interminables à Libreville et ses environ.
