Ainsi donc, celle qui était encore première dame du Gabon, à quelques instants seulement avant le coup de liberté des forces de défense et de sécurité gabonaises du 30 août dernier, a passé sa première nuit à la prison centrale de Libreville le 11 octobre dernier, après une longue confrontation entre elle et l’ancien de directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga.
On se souvient encore du geste méprisant de celle qui dit s’appeler désormais Sylvie Valentin, à l’endroit d’un officier supérieur des forces de défense, le 17 août dernier, lors du défilé militaire commémorant le 64ème anniversaire du Gabon à la souveraineté internationale. La « presque» présidente du Gabon qui n’avait aucun statut constitutionnel, n’avait vraisemblablement aucune considération pour les gabonais et les symboles de la république.
Depuis l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo en octobre 2018, l’ex première dame a géré le pays sous couvert, au point qu’elle convoquait les membres du gouvernement aux réunions qu’elle présidait. Mieux, certaines personnalités gabonaises, pour espérer se maintenir à leurs postes, ne juraient que sur la première dame de l’époque. Et à la team qu’elle a créée autour d’elle.
Jusqu’au moment où tout s’est écroulé comme un château de cartes, ce 30 août 2023, avec son inculpation et celles de plusieurs personnalités de son entourage. Moralité : quoique tu sois, reste juste, humble et respectueux envers tes semblables et les lois de la république.