Propriétés de l’Etat gabonais, les hôtels Re Ndama, Radisson Blu et l’hôtel Rapontchombo sont passés aux mains des privés bien connus. Il s’agit d’Abdul Oceni Ossa et de Bolard Bongo Valentin, l’épouse de Nourredin, le fils ainé d’Ali Bongo, actuellement en prison. Un coup d’œil dans ce dossier par le ministre du Tourisme, Pascal Ogowe Siffon a permis de découvrir que ces biens de l’Etat ont été rachetés à 26 milliards de Fcfa.
Chaque jour que Dieu fait, le Comité de la transition et la restauration des institutions, déterminé à faire la lumière sur un certains nombres de dossiers, fait de plus en plus des révélations scandaleuses dans l’opinion. Comme ce scandale qui choque depuis hier, l’opinion. Il s’agit du rachat des biens de l’Etat par des individus, membres de la célèbre ‘’Young team’’.
En effet, lors d’une visite des sites et des dossiers des hôtels appartenant à l’Etat, le ministre du Tourisme découvre ahuri que l’hôtel Re-Ndama, le Radisson Blu et l’hôtel Rapontchombo sont devenus de manière opaque, des biens privés et rachetés à 26 milliards de Fcfa par des particuliers biens connus. Un scandale qui démontre le niveau de négligence dont ont fait montre plusieurs personnalités, ayant traité ce dossier de rachat, dont le ministre du Tourisme en poste au moment des faits.
Ainsi, avec titres fonciers, les hôtels de l’Etat gabonais sont passés sous le label du groupe Waly Ressort Hôtel, dont les responsables ne sont autre que le fils de l’ancien Iman de Libreville Ismail Oceni Ossa et l’épouse de Nourredin, Bolard Bongo Valentin. D’où provient cet argent de rachat ? Ces hôtels ont-ils été rachetés avec l’argent du contribuable gabonais. ? Si oui, quels rôles ont joué les responsables du Trésor public ? Toute chose qui démontre qu’il s’agit d’une chaine de malfaiteurs.
Bien que racheté par ces individus, il y a que l’état de ces hôtels laisse à désirer. La visite du ministre du Tourisme a permis de constater le degré de dégradation avancé de ces entités. L’hôtel Re Ndama fermé depuis la Covid 19 et qui a laissé plusieurs de ses employés sur le carreau et qui attendent toujours le paiement de leurs droits légaux. Tout comme l’hôtel Radisson Blu. Bien qu’encore en activité, le personnel de cette structure hôtelière ne cesse de dénoncer les mauvaises conditions de travail et un traitement salarial inhumain. Que dire de l’hôtel Rapontchombo, vidé de son luxe d’antan, il sert de caserne aux sans-abris et aux personnes peu recommandables.
