Premier ministre, chef du gouvernement de La Transition, Raymond Ndong Sima a décliné, le mercredi 27 septembre dernier, à l’immeuble à Arambo, la feuille de route de son gouvernement, dans le cadre d’une conférence de presse. Le premier ministre a annoncé la tenue, au plus tard en juin 2024, des assises de la conférence nationale, cadre « pour tourner la page des errements observés sous l’ancien régime, où le futur de notre pays était compromis par des dispositifs qui avaient vocation à rendre impossible tout changement ». Pour ce faire, un appel à contribution pour ressortir les suggestions de progrès du pays, sera lancé dès la semaine prochaine.
Alors que l’opinion était dubitative quant à la mission que se sont assignées les autorités de la transition, une sortie du premier ministre, Raymond Ndong Sima, dans le cadre d’une conférence de presse, est venue mettre fin au débat. C’est donc à bâton rompu, sinon, « avec le cœur », que l’actuel premier ministre s’est adressé aux hommes et femmes des médias. L’occasion a également permis au patron de l’administration gabonaise, de présenter la feuille de route qui lui a été remise par le président de la Transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Profitant de la rencontre de l’immeuble Arambo, il a annoncé la tenue prochaine des assises de la conférence nationale, qui doivent avoir lieu probablement au plus tard en juin 2024 prochain. Pour RNS, « c’est par des réformes politiques qu’il faut entamer le chantier de redressement »
Il faut dire que dans la feuille de route du gouvernement Raymond Ndong Sima, remise par le président de la transition, on note, six points essentiels, à savoir «la restauration de la stabilité et de la confiance, la réforme institutionnelle et législative, la lutte contre la corruption, le développement durable et économique, l’éducation et la sensibilisation, le dialogue national et la consultation publique ».
Pour le premier ministre, « c’est à une réforme des structures d’ensemble que cette feuille de route, très ambitieuse, permettra d’améliorer la gouvernance de l’État et tourner la page des errements observés sous l’ancien régime, où le futur de notre pays était compromis par des dispositifs qui avaient vocation à rendre impossible tout changement ».
Selon Raymond Ndong Sima, il faut « en finir avec les adaptations de convenance des règles à des schémas subjectifs qui n’ont pas pour vocation de traduire un besoin d’amélioration du vivre-ensemble, mais s’inscrivent dans une volonté d’asseoir une captation durable du pouvoir par un groupe de personnes ».
Lors de la fin de la transition, rassure Ndong Sima, « l’État doit être ce qu’il aurait dû être, c’est-à-dire un ensemble d’institutions, de décisions, d’actions et d’ambitions qui expriment et servent le seul intérêt national et général ».
En cela, Raymond Ndong Sima, est convaincu de la « bonne foi des militaires » qui ont officiellement donné leur parole.