Deuxième semaine d’activité pour le conseil pour la transition et la restauration des institutions, et plusieurs décisions jugées bonnes par une large opinion. À l’instar des deux chambres du parlement de la transition dont les bureaux ont été rendus publics, le 11 septembre.
Rendue publique le 11 septembre dernier, la composition des bureaux de deux chambres du parlement de transition augure des lendemains meilleurs. Et pour cause toutes les forces vives de la nation sont prises en compte.
Au Sénat, c’est une personnalité marquante de la vie politique du pays qui a été nommée présidente de cette institution. Paulette Missambo, présidente de l’union nationale, parti politique ancré dans l’ancienne opposition gabonaise et qui a oeuvré pour la mise en place de la plateforme « Alternance 2023 » avec un candidat consensuel à la dernière présidentielle annulée par le CTRI, sera assistée par Luc Oyoubi, secrétaire général adjoint du PDG (ancien parti au pouvoir), du général Jean Ekwa, de Marc Ona Essangui (société civile) et de Bruno Georges Ngoussi (société civile).
À l’assemblée nationale, c’est un cadre de l’ancien parti au pouvoir, le PDG, Jean François Ndongou, qui a été promu président. Il est secondé par François Ndong Obiang, président de Réagir (ancienne opposition) de l’amiral Odjoua Mali (militaire), Florentin Moussavou du CAC (ancienne majorité présidentielle) et Geoffrey Foumboula Libeka Makosso (Copil citoyen, société civile).
Contrairement à l’ancien parlement outrageusement majoritaire au parti au pouvoir, le parlement de la transition est composé de toutes les sensibilités politiques et sociales du pays. Un savant dosage qui augure des lendemains meilleurs.
Dans un contexte où le pays s’inscrit dans la dynamique de la restauration des institutions, pour un Gabon nouveau, ces nominations sonnent comme une véritable révolution.
