Ne figurant pas au gouvernement, tout comme au bureau des deux chambres du Parlement, Alexandre Barro Chambrier s’est dit disposé à mettre à contribution les cadres de son parti, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité. C’était dans le cadre d’une conférence de presse, durant laquelle, il a reconnu que la participation aux élections, notamment la présidentielle de son parti, a créé les conditions de l’intervention des militaires le 30 août dernier.
Taclant ceux qui avaient décidé de boycotter les élections générales de 2023, Alexandre Barro Chambrier s’est satisfait de la participation de sa formation à ces rendez-vous, notamment la présidentielle. Il a fait savoir au cours d’une conférence de presse qu’il a animé ce mercredi 21 septembre au siège de son parti à Libreville. D’ailleurs s’est-il vanté, « en étant la principale force politique de l’opposition durant la campagne électorale, nous avons en quelque sorte contribué à créer les conditions de l’intervention des militaires qui ont fait preuve de courage et de patriotisme. Je tiens à répéter ici que l’action des militaires a été salvatrice car elle a permis au pays d’éviter un nouveau bain de sang ainsi qu’une grave crise post-électorale ».
Prenant acte de la prise du pouvoir par les militaires, toute chose qui, a-t-il souligné qui, « engage donc le pays vers une période de transition dont la durée n’est pas encore définie, mais que nous souhaitons la moins longue possible », le RPM est disposé, compte tenu de ses engagements, a accompagné le Comité de la transition pour la restauration des institutions. « Nous sommes disposés à mettre à disposition des cadres de notre Parti pour l’aider à réussir le processus de transition. Nous allons néanmoins demeurer vigilants pour éviter que nous ne retombions dans les travers du passé ».
En étant dans « un régime exceptionnel », donc pas de majorité, encore moins d’opposition, pour Alexandre Barro Chambrier, qui rappelle que les aspirations des gabonais et gabonaises sont la démocratie, l’état de droit et à la bonne gouvernance », « il faut donc que nous revenions, dans un délai raisonnable, à la normalité c’est-à-dire à un ordre constitutionnel respectueux des principes démocratiques et des droits de l’Homme ».
Dans ce cadre, souligne ABC, « nous agirons comme une force de proposition pour alimenter le CTRI de nos analyses et de nos réflexions afin que le modèle politique et institutionnel qui sortira de la transition permette l’enracinement dans notre pays de la transparence et des autres valeurs démocratiques ».
