C’est au quartier Nzeng Ayong, au lieu-dit, carrefour GP, dans le sixième arrondissement de Libreville, le samedi 05 août dernier, que Gérard Ella Nguema Mintoghe, a animé une causerie politique. Fils du quartier et candidat à l’élection présidentielle de ce mois d’août, il en a profité pour présenter en quelques mots son programme de société dénommé ‘’le Plan GEN « Gérard Ella Nguema ; le Gabon entreprise pour sa reconstruction’’. Tout comme, il a présenté le candidat aux législatives du deuxième siège de cet arrondissement de la capitale gabonaise.
Après 2016, où il a brigué le mandat présidentiel face à l’actuel président de la République Ali Bongo et Jean Ping, le candidat consensuel de l’opposition de cette élection, Gérard Ella Nguema est à nouveau sur le départ. Candidat du Front patriotique gabonais, ce transfuge de l’Union nationale est déterminé à aller jusqu’au bout en « battant à plate couture » le candidat du PDG au pouvoir. « Moi, j’opte pour le changement et non pour l’alternance », a-t-il confié aux populations de Nzeng Ayong dans le sixième arrondissement de Libreville, le samedi 05 août, lors d’une causerie politique qu’il a animée.
« Ali Bongo peut laisser le pouvoir et décider de mettre un de ses proches, cela s’appelle alternance. Or, ce dont le Gabon a besoin, c’est le changement total de régime », a expliqué le candidat à la présidentielle. Profitant de cette rencontre de Nzeng Ayong, Gérard Ella Nguema a présenté en quelques lignes son plan GEN, ‘’le Gabon entreprise pour sa reconstruction’’.
A propos du plan GEN, il s’agit d’une réforme profonde du pays. Son économie, sa culture, entre autres. Où il y aura également une place de choix pour l’industrie et la transformation des richesses naturelles, pour faire de la place à l’entrepreneuriat. Dans le plan GEN, le candidat a annoncé, bannir la loi sur l’homosexualité. « Le Gabon que mon père et les autres ont bâti est mon héritage que je dois défendre et protéger. Je ne peux accepter l’homosexualité. Dès ma prise de pouvoir, cette loi doit sauter. Il en est de même de l’adultère, qui, a-t-il souligné, qui « ne favorise pas la construction d’une famille ».
Un ordre national des rites
Estimant que le Gabon se trouve dans un chaos, pour Gérard Ella Nguema, ce pays doit être mis dans les mains d’un homme qui craint Dieu. « Un gabonais noblement constitué ne peut plus voter Ali Bongo ». Affirmant que la framaçonnerie
est le mal du Gabon, Ella Nguema, croit que le Gabon n’a pas besoin de « ces frères de lumières ». « Nous avons nos rites. D’ailleurs, dans le plan GEN, nous avons décidé de mettre en place un ordre national du rite. Il s’agira d’une institution comme le Vatican. Et lorsque le pays sera dans les difficultés, nous consulterons cet ordre pour sortir le pays de cette situation ».
A quelques jours de la présidentielle et alors que dans les rangs de l’opposition, il est fait état du choix d’une candidature unique, Gérard Ella Nguema n’est pas partant pour cette démarche. « Dans toutes les élections présidentielles, l’opposition a toujours gagné dans les urnes. Alors moi j’estime que le problème n’est pas la candidature unique ou pas pour prendre le pouvoir. Mais plutôt, la mise en place d’une stratégie de la prise du pouvoir. Moi j’attends que mes frères de l’opposition qui sont favorables à un candidat consensuel, me présentent cette stratégie pour que je m’aligne ».
Pour les élections législatives aussi prévues pour ce mois d’août, pour le compte du Front patriotique gabonais, c’est Jean De Dieu Ndong Nzé qui représentera les couleurs du parti au deuxième siège du sixième arrondissement de Libreville. Le candidat a été présenté officiellement à ses futurs électeurs.