Ayant lancé le 12 août dernier pour le compte de la présidentielle de ce mois d’août, à Lambaréné, dans la province du Moyen Ogooué, le candidat indépendant, Mike Jocktane s’est également rendu à Mouila, Fougamou et Mandji, dans la province de la Ngounié. Là-bas, celui qui brigue le mandat présidentiel pour la première fois, a galvanisé les troupes, dans un langage de résistance.
Le choix de l’ouverture de campagne pour l’élection présidentielle à Lambaréné n’a pas été anodin pour le candidat Mike Jocktane. C’est dans cette partie de la province du Moyen Ogooué, que l’homme politique, qui brigue le mandat présidentiel pour la première fois, avait entamé sa tournée républicaine dans la neuf provinces du Gabon, en 2021.
Au délà de cet aspect, la ville du Grand blanc est également symbolique pour le candidat à la présidentielle. Une partie de
sa famille y réside. En un mot, il connaît parfaitement bien la citadelle, ses maux et les difficultés que vivent les populations de cette partie du Gabon.
Après une réunion pastorale en début de matinée du samedi 12 août et qui symbolise pour l’homme politique son désir de tisser des liens étroits avec les leaders religieux, c’est le stade Asecna, qui a servi de cadre pour le lancement officiel de la campagne du candidat Mike Jocktane. Noir de monde, celui qui rêve d’un Gabon nouveau a entrenu, plus de deux heures durant, les populations ayant éffectué le déplacement, ce, malgré un meeting animé par le candidat du
PDG, à une lisière.
Comme partout où il est passé, Mike Jocktane s’est dit déterminé à bâtir un pays « solidaire et résilient », avec comme piliers « l’éducation, la santé, la construction des infrastructures, l’agriculture, l’eau et l’énergie ». Conscient du fait que le Gabon a besoin d’une population, une nation qui se rassemble pour l’alternance, ayant faim de changement et supportant plus d’être dirigé par des personnes qui ne se soucient pas d’eux, Mike Jocktane se définit comme le candidat du changement. “je suis en rupture avec le régime et le candidat radical ».
Comme lors de la pré-campagne et ses tournées à l’intérieur du pays, Mike Jocktane n’a cessé de décrire le visage sombre du pays. Absence des infrastructures, gabegie financière et dirigeants incompétents. Le candidat, une fois élu président de la République, promet de mettre fin à cette gestion. Poursuivant sa campagne dans la province de la Ngounié, notamment à Mouila, Fougamou et Mandji, il a profité de ce moment pour rappeler ses trois piliers, la
transformation de la gouvernance, la transformation de l’économie et le social, entre autres « Au Gabon, il n’y a pas de route, parce que l’argent est dans la bouche de certains. « Ce que je souhaite pour le Gabon, c’est un système de gouvernance basé sur la méritocratie, qui ne récompense pas la corruption, mais le travail et l’effort ! ».