Entre les femmes qui battent le bitume à Makokou depuis quelques jours, pour dénoncer leur non prise en compte dans le financement des activités génératrices de revenus et les partis de la majorité présidentielle qui décrient leur mise à l’écart par équipe de campagne du candidat Ali Bongo, la campagne électorale démarre sur fond de revendications sociopolitiques.
Comme annoncé dans le programme électoral initial, la campagne électorale pour le compte de la présidentielle du 26 août a effectivement démarré ce vendredi 11 août, par un grand meeting du candidat du parti démocratique gabonais au pouvoir, Ali Bongo Ondimba, dans la commune d’Owendo.
Ce samedi sera marqué par la tenue de plusieurs meetings d’autres candidats, au regard des annonces faites par certains états-majors des candidats.
Sauf que sur le terrain social, des dizaines de femmes occupent les rues à Makokou, la capitale provinciale de l’Ogooué Ivindo, dont est issu le premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze. Ces dernières indiquent avoir été écartées dans le financement des activités génératrices de revenus, projet initié par le président sortant Ali Bongo Ondimba. De plus, elles accusent la gouverneure de province d’arrogance et de mépris à leur égard.
Sur le plan politique, certains partis membres de la majorité présidentielle qui soutiennent Ali Bongo, diffusent des messages sur les réseaux sociaux pour stigmatiser leur mise à l’écart de la campagne électorale. Ils disent avoir usé de toutes les voies possibles pour se faire entendre. Sans suite. Ils ont fait le choix des médias sociaux pour s’adresser au président candidat, Ali Bongo Ondimba.
Investi uniquement par son parti, le parti démocratique gabonais, Ali Bongo Ondimba, a démarré sa campagne électorale sans les autres partis d’une majorité qui l’a toujours soutenu depuis l’accession au pouvoir du fils d’Omar Bongo Ondimba.
Junior Akoma
