C’est au cours d’une conférence de presse animée par un de ses porte-paroles, Jo Dioumy Moubassango, à la ‘’Maison du citoyen’’ située à Libreville, que l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale a donné son point de vue sur le chômage des jeunes qui gangrène le pays. Face à cette situation d’urgence, le parti d’Hervé Patrick Opiangah pense que le prochain président de la République devrait s’attaquer immédiatement à ce fléau.
Le 13 juillet dernier à la Maison du citoyen à Libreville, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale a animé sa deuxième conférence de presse. Initiée le 06 juillet, cette traditionnelle conférence de presse a été animée par l’un de ses porte- paroles, Jo Dioumy Moubassango. Le sujet essentiel de cette rencontre avec les hommes des médias, a été le chômage des jeunes. Il s’agit d’une question préoccupante majeure, que l’Udis, déplore et qui fragilise socialement une frange importante de la population gabonaise, « parce que sans emploi, bien qu’étant diplômé pour certains, pour d’autres, parce que faisant face à un emploi précaire, qui ne respecte pas le revenu minimum mensuel », s’est offusqué, Jo Dioumy Moubassango.
La conséquence de cette situation chez les jeunes et les moins jeunes pense l’Udis, c’est que ces derniers « sont exposés aux vices, tels que la consommation de drogue, la prostitution, le grand banditisme. La jeunesse gabonaise se trouve être abandonnée à elle-même, désemparée et perdue ».
« Nous devons nous atteler à faire reculer le chômage et à construire une nouvelle espérance pour les Gabonaises et Gabonais », indique l’Udis.
A ce sujet du chômage, une autre catégorie inquiète l’Udis, il s’agit des jeunes du Mapane. Pour l’Udis, ces jeunes restent des gabonais à part entière. « Ils doivent donc être réinsérés, parce qu’ils ont toute leur place dans la société gabonaise ».
Face à cette situation d’urgence, l’Udis, pense que le candidat à la présidentielle qui en sortira vainqueur, ce, quel que soit le parti politique, le futur président « doit continuer à porter le plaidoyer du plein emploi. Notre responsabilité individuelle et collective y est engagée. Nous devons consolider le vivre ensemble national en intégrant socialement nos compatriotes » (…) Notre pays, le Gabon, ne doit laisser personne au bord de la route », a conclu Jo Dioumy Moubassango.