Depuis quelques temps, les responsables de Canal Gabon entreprennent des démarches pour mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale de la télévision diffusée sur le réseau internet protocole.
À l’ère du numérique, plusieurs secteurs voient leurs chiffres d’affaires baisser. C’est le cas des maisons de distribution des chaînes câblées, à l’instar de canal Gabon. Constatant la perte progressive de sa clientèle qui se tourne de plus en plus vers les télévisions diffusées sur des réseaux internet protocol encore appelé IPTV, les responsables de Canal Gabon multiplient les démarches auprès des autorités compétentes.
But, tenter de contrer de ce que le distributeur des chaînes câblées considère comme une concurrence déloyale.
Installée au Gabon depuis des lustres, Canal + n’a jamais été autant secoué avant l’arrivée clandestine des IPTV. Reste à savoir, si cette bataille engagée par le groupe Canal à travers sa filiale gabonaise aura des résultats escomptés dans un environnement numérique où plusieurs secteurs sont touchés.
Illustration parfaite des dégâts causés par internet, la presse écrite. En effet, depuis l’arrivée d’internet et son expension, la presse papier connaît de sérieuses difficultés, notamment dans la vente au numéro, où le piratage est devenu le mode de distribution par excellence.
Conséquence, Sogapresse, entreprise de diffusion des journaux papier au Gabon a été contrainte à mettre la clé sous le paillasson le 31 décembre 2020, après plusieurs années d’existence.
