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La vie chère au Gabon| Quid des assises de Libreville ?

La vie chère est un fléau qui gangrène le pays. Pour y faire face, et ce, malgré de nombreuses institutions et directions mises en place, la solution n’est toujours pas trouvée. Ouvertes le 12 avril à Libreville par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, cette rencontre a pour objectif de trouver des solutions pour alléger le panier de la ménagère. Les résolutions seront-elles appliquées ?  

Cette rencontre ouverte depuis le 12 avril à Libreville, réuni les professionnels du secteur, l’administration publique, les collectivités locales, la grande distribution, les revendeurs, les syndicats de commerçants et les associations de consommateurs pour : « Un examen minutieux de la structure des prix qui devra être opéré à l’issue duquel le gouvernement et fixera les marges bénéficiaires acceptables ». Ayant ouvert les travaux de ces assises, pour le premier ministre, Alain Claude Bilie By Nzé a donné le ton : « Nous sommes restés trop techniques. J’espère que ces assises vont un peu redescendre sur terre et nous parler du quotidien des Gabonais, car c’est de ça qu’il s’agit. Les hautes instructions du président de la République visent à trouver des solutions pour alléger le panier de la ménagère.  Ce que nous attendons en tant que gouvernement ce n’est pas seulement une litanie des mesures, mais des propositions concrètes que nous pourrons mettre en œuvre dans l’immédiat et que nous mettrons en œuvre à court, moyen et long termes »,

Au Gabon, la lutte contre la vie chère est une question de grande importance. C’est dans ce cadre qu’un ministère en charge de la lutte contre la vie chère a été créé, avec à sa tête un ministre d’Etat. Aussi, sur décision du président de la République, le prix de certaines denrées alimentaires de première nécessité avait déjà été bloqué et d’autres produits indispensables à la vie quotidienne ont été subventionnés. Delestant ainsi les caisses du Trésor public une bonne trentaine de milliards de FCFA.

Mais il se trouve que de nombreux Gabonais affichent un certain scepticisme quant à l’applicabilité des mesures issues de cette messe. Des rencontres comme le Gabon en a toujours abrité et qui servent à distribuer des pétrodollars aux participants, jetant dans les poubelles de l’histoire, les résolutions issues de ces assises. Et les futures assises ne feront pas l’exception de la règle. D’où le scepticisme affiché par de nombreux consommateurs.

LMA

 

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